Coup de pouce aux proches aidants de Brome-Missisquoi
À quelques jours de Noël, la Table régionale d’action et de concertation de la Montégérie (TRAC) et la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) posent un beau geste de solidarité en accordant leur appui au Regroupement soutien aux aidants de Brome-Missisquoi (RSABM).
Le don de 1 000 $ versé par les deux regroupements professionnels a permis au RSABM d’acquérir divers équipements. (marchettes, marchette sur roues, fauteuil roulant, chaise d’aisance, tensiomètre) destinés aux personnes aidantes et aidées séjournant à la Maison Gilles-Carles.
«Nous avons rencontré les représentantes du Regroupement dans le cadre d’une présentation qu’elles ont faite à nos membres, Nous avons immédiatement été touchées, puisque nous connaissons bien les défis et les sacrifices que doivent faire les proches aidant-e-s», indique Véronique Foisy, porte-parole de la TRAC Montérégie – FIQ.
Au fil des ans, la FIQ endossé plusieurs causes à caractère humanitaire (les moissons notamment) et soutient cette année les organismes oeuvrant auprès des femmes.
«En tant que syndicat à très forte proportion féminine, regroupant des infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes, la FIQ est particulièrement sensible à la réalité des proches aidants, dont une très grande majorité (environ 80 %) est également constituée de femmes», signale la vice-présidente de la Fédération, Michèle Boisclair.
Implantée à Cowansville depuis deux ans, la Maison Gilles-Carles dispose de quatre chambres permettant d’accueillir les aidants et aidés de Brome-Missisquoi à la recherche d’un peu de répit. Vingt-cinq familles ou personnes âgées en perte d’autonomie utilisent ses services sur une base régulière pour une période maximale de deux semaines.
En plus du répit-hébergement, le RSABM propose également à sa clientèle un service de répit à domicile (une demi-journée) et une halte-répit de jour. Trois employés à temps plein, dix employés à temps partiel et plus de 80 bénévoles unissent leurs efforts pour répondre à la demande.
«Tout le monde a besoin d’un peu de répit et les aidant-e-s ne font pas exception à la règle. Il ne faut pas oublier que ces derniers s’occupent d’une personne en perte d’autonomie physique ou cognitive à temps plein, 24 heures sur 24, 365 jours par année», précise Jacynthe Lamy, coordonnatrice aux programmes de répit du RASBM.