Des allures de saga pour le CPE Le Colibri

INFRASTRUCTURES. Le dossier du CPE Le Colibri a beaucoup évolué au fil des ans. Le projet de rénovation initial a rapidement fait place à un projet de relocalisation pour diverses considérations d’ordre technique et financier.

«Au départ, on pensait être en mesure de rénover l’édifice de la rue Hôtel-de-Ville à bon prix, mais on s’est vite rendu compte que l’exécution des travaux exigés par la Régie du bâtiment coûterait une petite fortune», précise Mme Fauchon.

Selon une étude réalisée par la firme EXP, le CPE doit s’attendre à débourser plus de 560 000 $ pour la réfection de la cage d’escalier, le remplacement des briques endommagées et des contours de fenêtres, la mise aux normes du sous-sol en matière de résistance au feu.

«Le ministère de la Famille est prêt à mettre à notre disposition une enveloppe de 50 000 $ pour les réparations les plus urgentes, mais nous lui avons clairement fait comprendre qu’il était impossible de réaliser l’une ou l’autre des trois séries de travaux exigées par la Régie du bâtiment à un tel prix», signale la DG.

La relocalisation du service de garde demeure donc, aux yeux des administrateurs de l’établissement, la seule solution envisageable. La Ville s’était engagée à donner un terrain au CPE (terrain de balle de la rue Saint-André) afin de faciliter la réalisation du projet et cet engagement tient toujours. Son choix se porte maintenant sur le terrain arrière du centre des arts, d’une valeur de 265 000 $.

«La municipalité est disposée à réaliser les travaux, avec le soutien du Fonds de développement Farnham-Rainville, et à nous livrer un édifice clé en main Pour la somme approximative de 1 M$. Si le ministère donne le feu vert au projet en février ou mars prochain, on devrait être en mesure de prendre livraison de nos nouveaux locaux en août. Il s’agit évidemment du scénario le plus optimiste», poursuit Mme Fauchon, qui travaille sur le projet depuis son entrée en fonction, en mai 2007.