Desjardins: pas de coupures à l’horizon

Les rumeurs de coupures de postes dans le réseau Desjardins ne sont aucunement fondées laisse entendre Denis Lafrenière, vice-président de la Fédération des caisses populaires Richelieu-Yamaska. Il n’est pas non plus question de fermeture de centres de service ou d’autres changements majeurs à court terme assure-t-il.

 

«Desjardins a modifié ses façons de faire depuis dix ans et optimisé l’efficience de son réseau. Nous avons déjà eu 56 caisses dans le secteur Richelieu-Yamaska. Leur nombre ne dépasse pas 20 aujourd’hui», indique M.Lafrenière.

On se souviendra que la Caisse de Bedford avait fermé ses points de service de Frelighsburg et de Notre-Dame-de Stanbridge en 2011. Deux succursales de la Caisse de Saint-Hyacinthe avaient cessé leurs activités à la même époque. La Caisse de Brome-Missisquoi a par ailleurs fermé ses points de service d’Adamsville et de Dunham, mais maintient un guichet automatique dans cette dernière localité.

Planification de la main-d’oeuvre

Denis Lafrenière prend également soin de préciser que le réseau Desjardins n’est pas aux prises avec un surplus de personnel. Son défi consiste plutôt à remplacer les employés qui quittent pour la retraite.

«Nous avons une bonne planification au niveau de la main-d’œuvre. Comme nous connaissons l’identité des employés qui nous quitteront dans les prochaines années et la date approximative de leur départ, il n’y a pas de mauvaise surprise», explique le vice-président de la Fédération Richelieu-Yamaska.

Ce dernier reconnaît que Desjardins ne fait pas exception à la règle. L’attraction de nouveaux employés qualifiés et la rétention du personnel en place constituent toujours un défi.

«Les gens avec de bonnes qualifications, c’est toujours recherché. Nous avons un bon plan de match pour recruter du nouveau personnel et donner satisfaction aux gens qui travaillent pour nous», précise-t-il.

Une plus grande efficacité opérationnelle

La Caisse populaire de Bedford cherche constamment à améliorer sa performance et remet constamment en question la définition de tâches de ses employés.

«Il n’y pas eu de coupures de job et il n’y en a pas à l’horizon. Nous évaluons plutôt nos façons de faire et tentons de les améliorer en vue d’une plus grande efficacité opérationnelle. S’il y a des changements, c’est au niveau des tâches que ça va se passer», indique le directeur général de l’institution financière de Bedford, Claude Frenière.

Au dire de ce dernier, toute organisation est tenue de remettre en question la répartition des tâches au sein de son personnel et de se demander si telle ou telle dépense est vraiment requise. Il n’y pas d’autres façons de parvenir à une plus grande efficacité.

«Ça fait huit ans que je dis qu’il faut en faire plus, sans travailler plus fort. Pour y parvenir, il n’y a pas de recette miracle. Il faut changer nos façons de voir et nos façons de faire (…). Par le passé, on avait besoin de 24 signatures pour l’ouverture d’un compte. Ça n’en prend plus que deux», poursuit M.Frenière.