Farnham s’entend avec ses employés cols blancs et cols bleus

TRAVAIL. Les 18 employés cols blancs et 26 employés cols bleus de Farnham ont accepté la dernière offre salariale de leur employeur, vendredi après-midi, en assemblée générale.

Le contrat de travail des cols bleus était échu depuis le 13 novembre 2017 et celui des cols blancs depuis le 31 décembre de la même année. La dernière entente syndicale-patronale couvrait une période de trois ans.

Clauses salariales

La nouvelle convention collective, d’une durée de six ans, est rétroactive au 1er janvier 2018.

En vertu de cette entente, les employés municipaux de Farnham obtiennent une augmentation de 3,5 % pour l’année au contrat déjà écoulée et de 2,6 % pour chacune des cinq années subséquentes.

«On parle d’une hausse annuelle moyenne de 2,75 % et d’une augmentation cumulative de 16,5 % en six ans», résume le maire, Patrick Melchior.

Ce dernier précise que la Ville, représentée à la table des négociations par le maire, le directeur général Yves Deslongchamps, et la directrice des ressources humaines, France Landry, s’est notamment basée sur le traitement accordé aux employés cols blancs et cols bleus des autres municipalités comparables (Marieville, Coaticook, Acton Vale, etc.) pour établir sa grille salariale.

«La proposition de la Ville permet notamment de combler un léger retard au niveau des conditions salariales des membres du personnel», ajoute le maire.

Ce dernier affirme que Farnham «a la chance de pouvoir compter sur de bons employés» et estime que ces derniers seront plus motivés que jamais à s’acquitter de leur travail au lendemain de la conclusion de la nouvelle entente.

Horaire de travail

La Ville de Farnham a également accepté de donner suite à une demande formulée par les employés cols blancs depuis nombre d’années.

Ces employés termineront désormais leur semaine de travail le vendredi à 13h (au lieu de 16h). Ils devront toutefois travailler jusqu’à 16h30 (au lieu de 16h) les quatre autres jours.

«Il est également intéressant de noter que l’hôtel de ville sera désormais ouvert de midi à 13h du lundi au vendredi. Ça permettra aux citoyens de s’y présenter durant leur heure de lunch», précise M. Melchior.

Il convient de rappeler que la Ville et le syndicat des pompiers avaient paraphé une entente de cinq ans, en janvier 2016. Cette convention collective, rétroactive au 1er janvier 2015, prendra fin le 31 décembre prochain.

Les pompiers avaient alors obtenu une augmentation salariale annuelle de 2 % au terme de sept rencontres de négociation.

Réactions de la partie syndicale

Le président du syndicat, Martin Lauzon, affirme que les deux parties sont satisfaites du règlement, mais se garde bien de fournir des détails sur le résultat du vote secret. «On ne donne pas de chiffres», indique-t-il.

Le porte-parole syndical reconnaît que les clauses monétaires étaient au cœur de la négociation, mais ajoute que de nombreuses – mais petites – modifications ont également été apportées au volet normatif du contrat de travail.

M. Lauzon signale par ailleurs que le ministère des Affaires municipales oblige désormais les parties à signer des ententes de cinq ans et plus.