Festival western: une entente décriée par les organisateurs

MUNICIPAL. La Municipalité de Sainte-Brigide-d’Iberville et les organisateurs du Festival de compétitions western ont conclu une entente pour l’utilisation du parc Daniel-Hébert, mais les relations entre les deux organisations ne semblent pas s’être améliorées pour autant.

«Nous avions demandé une entente d’un an, mais la Municipalité nous en a imposé une de cinq ans. C’est de la dictature!», tempête le président de l’événement, Jean Giguère.

L’entente conclue entre les deux organisations impose par ailleurs au Festival des frais de location annuels de 2 500 $.

«Le Festival nous versait déjà une somme identique en guise de remboursement pour un prêt qui lui avait été consenti voilà plusieurs années et qui vient d’être remboursé en totalité. L’organisation a pris l’habitude au fil des ans d’inclure un tel montant dans ses dépenses», indique le maire Mario van Rossum.

Le président du Festival ne voit pas les choses du même œil.

«Il n’y a pas une municipalité au Québec qui impose une charge aux organismes pour l’organisation d’un événement comme le nôtre. C’est de l’abus de pouvoir!», renchérit M. Giguère.

Autres récriminations

Le comité organisateur du Festival n’a visiblement pas «digéré» la décision des autorités municipales de clôturer le parc des loisirs attenant au site de compétitions afin de sécuriser les lieux pendant les rodéos et les épreuves de gymkhana.

En plus des deux terrains de volleyball existants, le parc des loisirs doit accueillir des jeux d’eau, un terrain de soccer junior et un parcours santé intergénérationnel.

«La Municipalité veut bien encourager le Festival, mais doit aussi penser à la sécurité des jeunes», expliquait la conseillère municipale Diane Thériault, en septembre dernier, lors d’une entrevue accordée à <I>L’Avenir & Des Rivières<I>.

Jean Giguère soutient de son côté qu’il n’est jamais arrivé rien de fâcheux sur le site et que la clôture n’avait pas sa raison d’être.

«L’installation de la clôture nous prive de 40 places de stationnement. La nouvelle saison approche à grands pas et nous sommes toujours à la recherche d’un nouvel emplacement pour garer les remorques servant au transport des chevaux de compétition», signale-t-il.

La mise en place de la nouvelle clôture oblige par ailleurs le Festival à engager de nouvelles dépenses.

«Comme la clôture du parc des loisirs bloque l’accès arrière du parc Daniel-Hébert, on va devoir aménager une nouvelle entrée – vraisemblablement du côté du 8e rang – et louer des barrières afin de garantir la sécurité des spectateurs qui devront passer à travers les chevaux pour accéder aux estrades. Encore de l’argent jeté à l’eau», explique M. Giguère.