Graymont multiplie les études

La compagnie Graymont entend procéder à toute une série d’études afin de bien évaluer l’impact du projet Héritage sur le territoire et les gens qui l’habitent. Si les élus municipaux et les membres de la Corporation de développement de Bedford seront les premiers à prendre connaissance  des résultats de ces études, la population de la région ne sera pas tenue à l’écart pour autant.

«Nous avons toujours fait preuve de transparence dans ce dossier et souhaitons poursuivre dans la même voie. Le processus de consultation publique nous a permis de recueillir plusieurs bonnes idées et de prendre connaissance des attentes et des préoccupations de la population. Dans ce genre de projet, il est toujours plus facile de consulter les gens et de dialoguer avec eux que de gérer des plaintes une fois les travaux en cours. Et si une problématique se présente, nous regardons ensemble ce qui peut être fait pour éliminer ou réduire les inconvénients qui en découlent. En bout de ligne, nous voulons bien faire les choses et nous assurer que tout soit sécuritaire. Nous visons une situation gagnant-gagnant», soutient M.Villeneuve.

Aménagement du territoire

Les résultats d’une première étude sur l’aménagement du territoire, réalisée par le Groupe Genivar, devraient être disponibles dans les prochaines semaines.

«Dès que nous aurons ça en main, nous irons rencontrer la Corpo et le Canton», assure le directeur de l’usine de Bedford.

L’étude sur la faune et la flore est également en bonne voie de réalisation.

«La collecte et l’analyse des données sont complétées aux deux tiers. Nous avons déjà couvert les volets été et automne, mais il nous manque les données du volet hiver, qui devraient nous parvenir en mai prochain», explique M.Villeneuve.

L’étude sur les propriétés géologiques et structurales du sol (stabilité, capacité portante, etc.), réalisée par la firme Golder, doit débuter cette semaine, alors que l’étude sur le ruissellement et la gestion des eaux suivra au printemps.

Graymont entend également se pencher sur le bruit, la poussière, la circulation des véhicules lourds et les autres inconvénients liés au projet Héritage.

«Les études concernant le zonage et l’utilisation des terres sont nécessaires pour obtenir le feu vert de la CPTAQ alors que les études sur la faune, la flore, le bruit et la poussière doivent nous permettre d’aller chercher les autorisations du ministère de l’Environnement», résume M.Villeneuve.