Grève dans la construction : des chantiers réduits au silence dans la région
TRAVAIL. La grève générale illimitée, qui touche l’industrie de la construction partout au Québec, a des répercussions sur certains chantiers de Brome-Missisquoi.
À Bedford, les travaux de réaménagement de l’aréna sont interrompus jusqu’à nouvel ordre. «Les directives syndicales ont été suivies. Personne n’a travaillé aujourd’hui [mercredi]», indique Guy Coulombe, DG de la Municipalité.
À Farnham, le chantier du nouveau gymnase de l’école Saint-Romuald est resté désert. «Tout était tranquille, il n’y a pas eu un son de la journée», précise une employée de l’établissement scolaire.
À Cowansville, quatre chantiers municipaux sont au neutre depuis ce matin (mercredi). La construction d’une aile prévue pour le département d’aménagement urbain à l’intérieur de l’hôtel de ville, les travaux liés au collecteur sud-ouest, près de l’intersection entre les routes 202 et 139, la réfection du Centre de la nature et l’aménagement du parc adjacent au défunt pont Eugène-Boisvert «sont tous au point mort», comme le fait remarquer Sylvain Perreault, le directeur des infrastructures et immobilisations à Cowansville.
À Sutton, la Ville laisse savoir que l’ouverture et l’inauguration du parc Goyette-Hill, prévues pour le 24 juin, devaient être reportées à une date ultérieure.
Le conflit de travail touche 175 000 travailleurs de partout au Québec, que ce soit dans les secteurs du génie civil et de la voirie, de l’institutionnel, de l’industriel, du commercial et du résidentiel.
Dès le déclenchement de la grève, la ministre responsable du Travail, Dominique Vien, a laissé planer la menace d’une loi spéciale qui forcerait un retour au travail.
Avec la collaboration de Claude Hébert