Intersection dangereuse: Notre-Dame-de-Stanridge à la recherche d’un plan «B»

TRANSPORT. Voilà plus de 18 mois que les élus de Notre-Dame-de-Stanbridge cherchent à sécuriser l’intersection de la rue Principale et du rang Saint-Henri. La Municipalité et le ministère des Transports du Québec (MTQ) ont étudié plusieurs scénarios, sans réussir à se mettre d’accord.

«Le MTQ se dit favorable à l’aménagement d’une traverse piétonnière dans le secteur, mais exige l’ajout d’un trottoir de quatre pieds de largeur en bordure de la rue Principale. C’est là que les choses se compliquent», signale le maire, Daniel Tétreault.

Ce dernier explique que la construction du trottoir en question obligerait non seulement deux propriétaires occupants à se départir d’une partie de leur terrain, mais les priverait également du plein usage de leur propriété. «La structure bétonnée empiéterait notamment sur le puits d’un résidant et longerait par ailleurs le balcon d’un autre citoyen. Ça n’a aucun sens», résume-t-il.

Des alternatives?

Les autorités municipales sollicitent une rencontre avec les représentants du MTQ dans les plus brefs délais pour dénouer l’impasse.

«On veut s’asseoir avec les gens du Ministère pour voir comment on pourrait sécuriser les abords du marché Gendreault au sortir de la courbe. Il y a un gros achalandage à cet endroit. Des automobiles bien sûr, mais également beaucoup de tracteurs et de camions», indique M. Tétreault.

Au printemps 2018, le conseil municipal avait adopté une résolution enjoignant le MTQ d’installer une traverse piétonnière et deux panneaux clignotants pouvant être activés par bouton poussoir. Un premier en façade à la Résidence Duhamel (côté est) et un autre en façade du 1074 Principale (côté ouest).

Le MTQ avait étudié la requête des élus de Notre-Dame et était revenu avec une contreproposition qualifiée d’irréaliste par l’administration Tétreault.

«L’emplacement suggéré par le MTQ, au coin de la rue Principale et du rang Sainte-Anne, permettrait d’améliorer la sécurité des élèves de l’école primaire, mais n’éliminerait pas les risques encourus par les clients du marché Gendreault. Il faut bien comprendre que les piétons ne feront pas le détour pour utiliser la traverse», affirme le maire.

Visiblement à court d’idées, M. Tétreault profite de l’occasion pour inviter les citoyens à partager leurs suggestions avec les élus municipaux.

«Il doit bien exister une solution pouvant satisfaire tout le monde», poursuit-il.