Des investissements records à Farnham pour le réseau routier

MUNICIPAL. La Ville de Farnham pourrait consacrer jusqu’à 6,5 M$ en 2018 à l’amélioration des routes, bâtiments publics et espaces verts de son territoire si les subventions gouvernementales sont au rendez-vous.

La modernisation du réseau routier municipal de 112 km  accaparera la plus grosse part du gâteau.

«Comme la durée de vie utile d’un chemin varie entre 20 et 25 ans, on doit en refaire quatre ou cinq kilomètres chaque année afin d’éviter de prendre trop de retard», explique le directeur général, François Giasson.

La Municipalité entend notamment consacrer 635 700 $ à la réfection d’un tronçon de 500 m à 600 m sur le boulevard Normandie.

La Ville souhaite également compléter l’aménagement de la rue Saint-Paul, entre la voie ferrée et le boulevard Industriel. Un investissement additionnel de 350 000 $.

Des travaux de pavage sont également prévus sur le chemin Lebeau et les rues Desnoyers, Aikman, Saint-Alfred, Royale, Banks, des Chênes et des Écureuils.

«On parle ici d’investissements de 1,8 M$ pour lesquels la Ville ne touchera aucune subvention», précise M. Giasson.

Chemins collecteurs

Farnham a par ailleurs soumis une demande d’aide financière pour la réfection des chemins Boulais, Magenta, Yamaska, du boulevard Magenta et de la Montée des Écossais.

«La réalisation  de ces travaux nécessitera un investissement additionnel de 2,6 M$, mais est conditionnelle à l’obtention d’une subvention dans le cadre du Plan d’intervention en infrastructures routières locales (PIIRL). La Ville n’assumera que 25% de la facture, la plus grosse partie de l’investissement (75 %) devant être remboursée par le ministère des Transports du Québec sur une période de dix ans», explique le directeur général.

Les autorités municipales ont également prévu 50 000 $ en 2018 pour la réalisation d’études, plans et devis en vue de la modernisation des rues Principale ouest, Archambault, Saint-Louis, Yamaska, Magenta, du Pacifique, des Rosiers et de l’Hôpital.

«La Ville n’a pu se prévaloir des avantages du Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU) en 2017 pour la réalisation de ces travaux, car les sommes disponibles ont rapidement été épuisées. Elle entend soumettre une nouvelle demande au début de la prochaine année. Les travaux réalisés dans le cadre du FEPTEU sont financés à 50 % par le gouvernement fédéral et à 33 % par le gouvernement provincial», indique M. Giasson.