La Caisse de la Pommeraie franchit une autre étape décisive

COOPÉRATION. Nouveau nom, nouveaux administrateurs, nouvelle direction générale, redéploiement des effectifs, la Caisse Desjardins de la Pommeraie a parcouru beaucoup de chemin en peu de temps depuis son assemblée générale de fondation à l’automne 2016. Dernière étape et non la moindre, la fusion informatique des trois coopératives constituantes.

«L’intégration du système informatique d’Ange-Gardien avec celui du siège social de Farnham a été complétée le 4 mars dernier. Le 8 avril, c’était au tour du système informatique de Bedford d’être raccordé au réseau central», signale le directeur général de la nouvelle institution financière, François Désautels.

Potentiel de développement

Selon le président du conseil d’administration, Jean-François Laporte, les trois points de service disposent d’un bon potentiel de développement et sont là pour rester.

«Nous avons évalué les forces et faiblesses de chacune des anciennes caisses dans un souci d’amélioration continu. Il faut rappeler qu’aucune des caisses constituantes n’était en difficulté au moment du regroupement», précise-t-il.

Les 69 employés n’ont pas à s’inquiéter eux non plus, car les besoins en personnel de la nouvelle coopérative demeurent constants.

«Il n’a jamais été question de mises à pied lors du processus de fusion. Un ou deux postes pourraient toutefois être abolis par attrition lors du départ à la retraite de certains membres du personnel», ajoute M. Laporte.

Desjardins entend continuer à investir dans le développement des compétences de ses employés tout en leur offrant de nouvelles possibilités d’avancement.

«Nous sommes même en mesure d’offrir des opportunités de promotion à certains membres du personnel avec la création de services spécialisés que chacune des trois caisses ne pouvait s’offrir individuellement», explique le directeur général.

Importance des communautés locales

Au moment de la fusion, on a également pris soin d’assurer à chacune des sous-régions une bonne représentativité au sein du nouveau conseil d’administration. L’ancien secteur Farnham dispose de six représentants alors que ceux de Bedford et Ange-Gardien en comptent respectivement cinq et quatre pour un total de 15. Le comité de surveillance est par ailleurs constitué de cinq personnes.

«Les administrateurs des trois anciennes caisses possèdent une bonne connaissance de leur milieu respectif et peuvent guider la nouvelle caisse dans le respect des décisions du passé», poursuit M. Laporte, qui a lui-même assumé la présidence de la Caisse de Farnham pendant dix ans et agit comme président du conseil régional Richelieu-Yamaska depuis février dernier.

Pas moins de 250 000 $ ont été redistribués sur le territoire des trois anciennes coopératives au cours de la dernière année par l’entremise du Fonds d’aide au développement du milieu. Ces sommes aident à soutenir des projets liés à la santé, l’éducation, la jeunesse, le développement économique et les jeunes entreprises.

«Desjardins vient d’injecter 60 000 $ dans la communauté au cours du premier trimestre de 2017. C’est précisément ce qui nous distingue des autres institutions financières car, il faut bien se le dire, les produits financiers sont assez semblables d’une institution à l’autre», ajoute M.Désautels.

Le futur à portée de main

La Caisse de la Pommeraie n’entend pas en rester là et aborde l’avenir avec optimisme tout en s’assurant d’avoir les moyens de ses ambitions.

«Même si les opérations au comptoir ne comptent plus que pour 4 % des transactions (96 % des opérations sont maintenant automatisées), ce service n’est pas appelé à disparaître. Et même si l’utilisation des guichets automatiques est à la baisse (écart négatif de 25 % en trois ans), Desjardins entend maintenir en place le réseau existant», assure M. Désautels.

Toujours à l’affût des besoins et attentes de ses membres, l’institution financière offre depuis plus d’un an la possibilité de déposer des chèques à distance par l’entremise d’un téléphone intelligent.