La conseillère Katherine Greenwood quitte à contrecoeur

DÉMISSION – La conseillère du district électoral numéro un, Katherine Greenwood, prévoit remettre sa démission lors de la séance régulière du 8 juillet prochain. Cette dernière aura siégé au conseil de la Ville de Bedford pendant environ cinq ans.

La nouvelle résidante de Saint-Armand se voit forcée de mettre un terme à sa carrière politique, car un élu n’est pas autorisé à résider à l’extérieur de la municipalité qu’il doit représenter.

«Même si j’ai un commerce à Bedford et que j’y passe 75 % de mon temps, les lois municipales ne me permettent plus de siéger au conseil municipal. C’est dommage, car j’adore m’impliquer au sein de la communauté et j’aurais bien aimé continuer», indique Mme Greenwood.

Cette dernière s’est établie à Bedford en 1972 et est propriétaire d’un salon de coiffure (Chez Kat’s) depuis 15 ans.

Katherine Greenwood a été élue en 2006, dans le cadre d’une élection partielle, au lendemain du décès de la conseillère Arlene Murray. Elle a sollicité l’appui de ses concitoyens aux élections générales de 2009, mais son adversaire Alain Lacoste l’a finalement coiffée au fil d’arrivée.

M. Lacoste a cependant remis sa démission 18 mois plus tard et Mme Greenwood a terminé le mandat du conseiller démissionnaire. Elle a par la suite été réélue aux élections générales de 2013.

Un premier candidat

Même si la démission de Katherine Greenwood n’est pas encore officielle, un Bedfordois d’adoption a déjà manifesté de l’intérêt pour le poste. Il s’agit de Ronald Léger.

«Je suis les dossiers de la Ville de Bedford depuis une quinzaine d’années et j’ai assisté très souvent aux assemblées mensuelles du conseil. Je suis au fait des problèmes que confrontent les élus et je pense être assez expérimenté pour aider le conseil à prendre des décisions et à trouver des solutions», indique M. Léger.

Au cours de sa carrière, M. Léger a été directeur général au sein de plusieurs entreprises et a œuvré comme courtier immobilier durant plus de deux décennies. Il a dirigé une équipe de 17 agents à son bureau de Saint-Jean-sur-Richelieu.

«J’ai souvent critiqué les décisions du conseil dans le passé et je continuerai à le faire si la situation l’exige. Je m’efforcerai de maintenir une certaine rigueur dans les dépenses de la Ville afin de ramener les taxes à un niveau abordable», affirme le futur candidat.

M. Léger en sera à sa deuxième expérience sur la scène politique, lui qui avait défendu les couleurs du Parti conservateur de Robert Stanfield, dans la circonscription de Dollard (West Island), aux élections fédérales de 1968, à l’époque de la fameuse Trudeaumanie.