La population de Sainte-Brigide retrouve son eau
MUNICIPAL. À deux jours de Noël, les Brigidiennes et Brigidiens ont reçu un cadeau de la municipalité. Depuis le 23 juillet, la population devait faire bouillir son eau en raison d’un avis d’ébullition préventif. La municipalité a finalement levé l’avis le 23 décembre mettant ainsi fin à cinq mois de tourmente.
Selon le maire de Sainte-Brigide-d’Iberville, Mario van Rossum, les procédures auraient pu être réalisées plus rapidement. «C’est un peu embêtant […], mais c’est la bureaucratie qui fait que c’est long», croit-il.
Le 23 juillet dernier, l’analyse des échantillons d’eau brute prélevés deux jours plus tôt relevait la présence de coliformes fécaux dans le puits municipal.
Aucune trace de bactérie n’avait été décelée dans l’eau du robinet.
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a alors demandé à la municipalité d’émettre un avis d’ébullition d’eau à titre préventif.
L’instance gouvernementale a érigé une liste de conditions à la municipalité afin que les installations deviennent conformes aux normes.
Parmi celles-ci, la municipalité devait retirer un circuit de contournement qui reliait le puits d’eau brute au réseau d’aqueduc, revoir la réserve de chlore et vérifier l’étanchéité des trois réservoirs d’eau. Cette dernière exigence a pris plusieurs mois avant d’être résolue.
L’avis d’ébullition d’eau préventif était renouvelé aux deux semaines.
Est-ce que la population a respecté l’avis d’ébullition de l’eau pendant cinq mois? Silence au bout du fil.
«Peut-être que certains citoyens ont compris que le problème avait été décelé dans l’eau brute et que l’eau potable n’était pas touchée», finit-il par répondre en échappant quelques rires.
Mario van Rossum remercie les citoyens pour leur patience et leur compréhension. La municipalité regroupe environ 1300 âmes.
Facture de l’école primaire?
Au total, la municipalité a investi 15 000 $ dans les travaux qu’exigeait le MDDELCC. «C’est l’équivalent d’une demi-cenne de plus au compte de taxes», précise le maire.
Ce dernier s’attend à recevoir une facture de l’école primaire Notre-Dame-du-Sourire.
Durant l’avis, l’établissement scolaire a défrayé les coûts entourant l’achat d’eau potable pour ses élèves.
«Si jamais on reçoit la facture, on va voir ce qu’on pourrait faire», conclut-il.
En raison des vacances du temps des fêtes, il a été impossible de rejoindre la direction de l’école primaire afin de connaitre leur intention ainsi que le montant de la facture.