Le CPE Le Colibri relogé au centre d’art… pour un mois minimum!
RELOCALISATION. Inactif depuis mardi à la suite de l’affaissement du mur nord de l’édifice à logements voisin, le CPE Le Colibri reprendra ses activités dès lundi dans un local de fortune.
:«Nous avons tenu une réunion d’équipe ce matin et consacrons maintenant notre temps aux préparatifs du déménagement. Il faut prévoir de l’ameublement, des jouets, des produits sanitaires pour la poursuite de nos activités», précise la directrice générale Isabelle Fauchon.
Cette dernière a fait appel aux services d’une dizaine d’employés, histoire de s’assurer que tout soit prêt pour le déménagement prévu pour demain.
Réaménagement
Un architecte du ministère de la Famille doit par ailleurs visiter le centre d’art de la rue Saint-André, dans les prochains jours, afin de dresser une liste des modifications urgentes à y apporter.
«Il faudra notamment installer des portes vitrées et un système de sécurité afin de rencontrer les exigences du ministère. L’aménagement d’un espace clôturé à l’extérieur du bâtiment est également prévu», signale Mme Fauchon, à titre d’exemple.
Cette dernière estime que le local de fortune devrait permettre de répondre aux besoins immédiats de la clientèle et du personnel.
«C’est un grand local à aires ouvertes. Il y aura de la place pour tout le monde en réunissant les groupes d’enfants deux par deux», affirme la directrice générale de l’établissement.
Un mois minimum
Isabele Fauchon laisse entendre que le CPE Le Colibri ne réintégrera pas ses locaux d’origine avant un bon mois.
«Il faut laisser le temps au propriétaire de l’édifice voisin de rénover le mur qui s’est affaissé mardi matin», explique Mme Fauchon.
Il n’est pas non plus exclus que le séjour au centre d’art se prolonge, si le ministère de la Famille décidait d’aller de l’avant avec son projet de réfection des installations du CPE situées au 404 de la rue Hôtel-de-Ville, à Farnham.
«Si le ministère ne change pas ses plans, il nous faudra un local de rechange pour toute la durée des travaux. Il ne servirait à rien de déménager de nouveau, au centre des aînés Anicet-Tessier, comme il avait été initialement prévu. Aussi bien rester au centre d’art», ajoute Mme Fauchon.
On sait que le conseil municipal n’est pas très favorable à la réfection de l’édifice centenaire et préconise plutôt la construction d’un nouvel édifice de 80 places avec l’aide du Fonds de développement Farnham-Rainville. La municipalité s’est déjà engagée à fournir le terrain nécessaire à la réalisation du projet.
«Il y a urgence, car la Régie du bâtiment nous a demandé de corriger la situation en 2015», précise la directrice générale du CPE.
Cette dernière a toujours espoir que le ministère finira par se ranger aux arguments de l’administration du maire Hüsler.
«Suite aux événement de mardi (chute du mur de l’édifice voisin), ça va peut-être bouger. Les gens du ministère nous ont récemment demandé de leur soumettre une proposition de montage financier pour la construction d’un nouvel édifice. Je sais également que la ministre responsable du dossier et le premier ministre Couillard sont tous les deux au courant de la situation», poursuit Mme Fauchon, d’un ton optimiste.