Le Fonds municipal vert profite à la MRC de Brome-Missisquoi
ENVIRONNEMENT. La MRC de Brome-Missisquoi touchera une subvention de 185 900 $ du Fonds municipal vert pour l’aider à financer le stationnement écologique aménagé l’année dernière à son siège social de Cowansville.
L’octroi de la subvention a été confirmé lundi matin par le ministre des Ressources naturelles, Greg Rickford et le président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), Brad Woodside.
Le Fonds municipal vert de la FCM, doté par le gouvernement fédéral d’une enveloppe de 550M$, offre tout un éventail de ressources et de services conçus expressément pour répondre aux besoins des gouvernements municipaux en matière de développement durable. Le financement et le savoir-faire assurés par le Fonds permettent de soutenir les efforts déployés par les municipalités locales pour mieux protéger l’environnement tout en fournissant des pistes d’action aux autres municipalités du pays.
Résultats prometteurs
L’aide financière du Fonds municipal vert a permis d’aménager et de tester, pendant plus d’un an, les performances des cellules de bio-rétention utilisées pour la collecte et le traitement des eaux de ruissellement au stationnement de la MRC de Brome-Missisquoi.
Les eaux de surface sont drainées vers trois cellules de bio-rétention contenant différents matériaux et végétaux tolérants aux inondations, à la sécheresse ainsi qu’au sel de déglaçage. Les cellules assurent le drainage, le traitement et le retour de l’eau à la nappe phréatique.
Un stationnement traditionnel est doté d’une conduite souterraine qui achemine les eaux de ruissellement vers le réseau d’égout pluvial. Les eaux se déversent directement dans les cours d’eau ou les lacs, sans aucun traitement. Le stationnement écologique à l’essai dans la MRC de Brome-Missisquoi n’a aucune canalisation souterraine et coûte environ deux fois moins cher qu’un stationnement traditionnel avec rétention.
«La mise en place du stationnement écologique se traduit notamment par une amélioration de la qualité des eaux de ruissellement rejetées, la diminution des volumes d’eau et des débits de pointe, un meilleur esthétisme, la réduction des îlots de chaleur, et la création de puits de carbone. La démonstration de la faisabilité d’un système de bio-rétention permettra à la MRC de promouvoir son implantation à grande échelle sur l’ensemble de son territoire», indique le préfet Arthur Fauteux.