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Le ministère des Transports du Québec se plie aux demandes des élus de Pike River

L’ajout de deux autres panneaux d’arrêt obligatoire à l’intersection des routes 133, 202 et du chemin du Moulin contribuera à ralentir la circulation dans le secteur. L’Avenir & Des Rivières – Claude Hébert

SÉCURITÉ. Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a procédé, au début du mois, à l’installation de panneaux d’arrêt obligatoire à l’intersection des routes 133 et 202. Une mesure qui devait aider à prévenir les excès de vitesse à l’entrée sud de Pike River.

Le maire Martin Bellefroid se dit enchanté de la décision du MTQ et laisse entendre que la présence des nouveaux panneaux d’arrêt contribuera à sécuriser le secteur.

«Nous avions déjà soulevé le problème lors de nos discussions avec les gens du ministère. Et nous leur en avons reparlé au début de l’été, dans le cadre de nos conversations au sujet du prolongement de l’autoroute 35. Ils nous ont dit qu’ils examineraient la situation et nous reviendraient avec une proposition. C’est dans ce contexte que le MTQ nous est arrivé avec l’idée de panneaux d’arrêt obligatoire», indique-t-il.

Bon pour les consommateurs et les camionneurs

Le maire de Pike River signale que les usagers de la route 133 en provenance de Venise-en-Québec sont tenus de ralentir un demi-kilomètre avant le restaurant Capitaine Lou (anciennement Chez Pépé). Or, on remarque que beaucoup de gens ne respectent pas la limite de vitesse de 50 km/h et entrent dans le village à vive allure, au détriment de la sécurité des clients du dépanneur, du salon de coiffure et des autres établissements commerciaux du secteur.

«Avec la présence de quatre panneaux d’arrêt obligatoire à l’intersection des routes 133 et 202, les gens n’ont plus d’autre choix que de ralentir», précise M. Bellefroid.

Ce dernier ajoute que la décision du MTQ facilitera également la tâche aux chauffeurs de camion semi-remorque en provenance de Bedford.

«Les camionneurs devaient souvent patienter de longues minutes aux limites de la route 202 avant de pouvoir s’engager sur la route 133. À défaut de panneaux d’arrêt obligatoire, les automobilistes avaient tendance à rouler vite, ce qui ne laissait pas beaucoup de chances aux camionneurs», explique-t-il.