Le ministère Garneau retient les services de Pauline Quinlan

TRANSPORTS. Pauline Quinlan siègera au cours des douze prochains mois sur le comité de révision de la Loi sur la sécurité ferroviaire aux côtés de deux autres personnes-ressources nommées par le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau.

«Je suis honorée de cette nomination, mais également consciente des responsabilités qui m’incombent», indique la mairesse de Bromont et présidente du CLD de Brome-Missisquoi.

Le ministre Garneau a par ailleurs retenu les services de Richard Patton, professeur auxiliaire à l’Université Carleton d’Ottawa et ex-président de l’Association canadienne de la chimie, pour les besoins de cet exercice. Brenda Eaton, ancienne présidente de la Société de logement de la Colombie-Britannique et ex-haut fonctionnaire du gouvernement de cette province, fera également partie de l’équipe.

Ce panel de trois personnes aura notamment pour mandat d’examiner l’efficacité du cadre législatif et réglementaire fédéral en matière de sécurité ferroviaire. Il sera également appelé à recueillir les arguments et commentaires des citoyens, compagnies ferroviaires et autres intervenants concernés.

«Le comité doit rendre son rapport en mai 2018. C’est court comme délai, mais on va mettre tout le temps et les efforts nécessaires pour rencontrer cet échéancier», précise Mme Quinlan.

Cette dernière s’attend à être convoquée à Ottawa dans les prochains jours.

Expertise

Pauline Quinlan tient à préciser qu’elle n’a pas été nommée en qualité de mairesse, car son mandat à l’hôtel de ville de Bromont prend fin en novembre prochain, soit plusieurs mois avant la remise du rapport du comité de révision.

«Il est certain que ma connaissance du milieu municipal et mes 20 ans d’expérience en politique ont été pris en considération par le ministre, mais d’autres éléments ont également joué en ma faveur», signale-t-elle.

La politicienne rappelle qu’elle a voyagé d’un océan à l’autre à titre de membre du conseil d’administration de la Fédération canadienne des municipalités (FCM) et connaît beaucoup de gens partout au pays.

«Compte tenu de mes nouvelles responsabilités, j’ai d’ailleurs jugé bon de démissionner du conseil de la FCM afin d’éviter de me placer dans une situation délicate», ajoute celle qui a présidé le comité permanent des questions environnementales et du développement durable au sein de cette même organisation.

Mme Quinlan a par ailleurs coprésidé le comité de sécurité ferroviaire de la FCM au lendemain de la tragédie de Lac-Mégantic.