Les petits et les gros toutous auront leur aire de jeu en 2018 à Farnham

MUNICIPAL. La communauté canine pourra se donner rendez-vous dans un lieu dédié aux bêtes à quatre pattes dès l’an prochain. La Ville de Farnham vient d’autoriser la mise sur pied d’un parc à chiens sur son territoire.

 

Lancé il y a plusieurs mois, le projet d’implantation d’un parc canin va finalement se concrétiser sur le terrain de l’ancienne piste de BMX situé à deux pas du Centre de la nature (rue Yamaska Est).

La Ville et les porteurs du projet se sont entendus récemment sur les modalités de gestion de l’endroit. Les promoteurs du parc canin verront notamment à l’entretien et à la surveillance du site alors que la Ville s’occupera de l’aménagement du terrain (excavation, clôture, ajout de bancs, etc.). La Ville a prévu une somme de 25 000 $ pour la réalisation du parc.

Au cours des derniers mois, l’administration Hüsler s’était montrée très prudente quant à la venue d’un enclos public pour chiens. Toute la question de l’assurance-responsabilité et de la gérance quotidienne du parc avait meublé les débats à la table du conseil.

«La Ville n’était pas contre le parc à chiens. On voulait un engouement de la part de la population et c’était bien clair que la Ville ne voulait pas se retrouver avec l’entretien du site», a déclaré le directeur général à la Ville de Farnham, François Giasson.

Un organisme à créer
Porte-parole du comité d’implantation, Julie Maisonneuve est enchantée à l’idée de voir apparaître un terrain de jeu pour les toutous dans sa localité.

«On est très heureux de la situation.» «On a rencontré la Ville à quelques reprises. La négociation n’a pas été trop difficile et la Ville nous a laissés savoir qu’elle ne voulait pas être tenue responsable des incidents impliquant les chiens», a mentionné Mme Maisonneuve.

D’ici les premiers pas des chiens dans le futur enclos urbain, il reste toutefois beaucoup de besogne à abattre pour Julie Maisonneuve et ses acolytes, dont la création d’un organisme à but non lucratif (OBNL) mandaté pour gérer le parc canin.

Selon la porte-parole du groupe, l’OBNL devrait voir le jour d’ici trois semaines. Et à la demande de la Ville, le nouvel organisme sera responsable du volet «assurance-responsabilité».

Endroit bien tenu
Bon contrôle des lieux, tolérance zéro envers les bêtes et les maîtres indésirables, carte à puce pour accéder au terrain, frais d’adhésion pour être membre. Julie Maisonneuve et son groupe entendent bien ne pas lésiner sur les moyens pour garantir un endroit paisible aux utilisateurs.

«Nous, ce qu’on veut, c’est un parc canin sécuritaire. Il va y avoir une réglementation. On va exiger les vaccins, les médailles et surtout une assurance (aux propriétaires des chiens)», a avoué Mme Maisonneuve.