L’unité de sauvetage agricole: un «plus» pour la région
AGRICULTURE. Si les décès attribuables à un accident de ferme ne sont pas légion, tout le monde reconnaît néanmoins la pertinence d’une unité spécialisée dans le sauvetage en milieu agricole.
«C’est un plus pour la région, car un tel service n’existait tout simplement pas sur le territoire de Brome-Missisquoi. À ma connaissance, aucune MRC voisine ne peut compter sur la présence d’une telle brigade», affirme Maxime Roy, coordonnateur en sécurité incendie à la MRC de Brome-Missisquoi.
Selon ce dernier, la spécialisation des services de sécurité incendie de la région dans divers champs d’activité (sauvetage en forêt, sur l’eau, sur la glace, en espaces clos, sauvetage d’animaux lourds, sauvetage de patients bariatriques, etc.) offre un avantage indéniable au niveau de la rapidité et de l’efficacité des interventions.
Le président du comité régional de sécurité incendie et civile, Gilles St-Jean, apprécie également le fait que chacune des brigades de la région puisse offrir un service spécialisé distinctif.
«On a intérêt à ne pas dédoubler, car les coûts de ces services – en termes d’équipements et de formation – sont relativement importants», explique-t-il.
Le directeur du service de sécurité incendie de Notre-Dame, Réjean Lemaire, laisse entendre que l’unité de sauvetage en milieu agricole de sa localité pourrait aussi bien être appelée en renfort dans les municipalités d’une MRC voisine – celle du Haut-Richelieu par exemple – que sur le territoire de Brome-Missisquoi.
«On souhaite ne jamais avoir à intervenir, car un accident de ferme, c’est souvent très sérieux, parfois même mortel. Si la situation se présente, les membres de notre escouade auront les outils et la formation nécessaires pour agir de manière professionnelle», indique M. Lemaire.