Méga projet domiciliaire à Farnham
La Ville de Farnham et la compagnie immobilière RCR Tremblay ont procédé à la signature du contrat de vente de l’ancienne terre Blanchard, il y a quelques jours, en présence d’un notaire. Cette transaction de 1M $ permettra, au cours des prochaines années, la construction de 98 nouvelles maisons dans le secteur est de Farnham, , à proximité du centre des loisirs Romuald-Potvin et de la nouvelle garderie Les Dinos rigolos.
En revendant ce terrain, acquis en 2006 au coût approximatif de 250 000 $, l’administration Hüsler réalise une bonne affaire sur le plan financier. La réalisation du projet contribuera également au développement de l’extrémité est de Farnham tout en générant de nouveaux revenus sous forme de taxes municipales.
«La Ville avait deux options. Elle pouvait aménager les rues à ses frais et vendre les terrains à l’unité (plan 1) ou céder la parcelle de terre en bloc à un promoteur qui prendrait tout en main (plan 2). La deuxième option nous apparaissait nettement plus avantageuse», signale le maire Josef Hüsler.
Le directeur général de la municipalité, François Giasson, prend soin d’ajouter que la Ville aurait livré compétition à l’entreprise privée en s’occupant elle-même du développement de l’ancienne terre Blanchard.
Le président de RCR Tremblay, Danny St-Pierre, laisse entendre que le nouveau développement offrira aux nouveaux propriétaires la possibilité d’acquérir une propriété dépassant les standards de base en matière de construction sans pour autant avoir à payer pour du haut-de-gamme.
«Le prix des maisons du Quartier des Braves demeurera accessible. Il faut bien comprendre que Farnham n’est pas Brossard», précise cet entrepreneur cowansvillois, qui voit également à la bonne marche d’Excavation St-Pierre & Tremblay, une société fondée en 1994 à la suite de la fusion de deux entreprises existantes.
Architecture recherchée
Le Quartier des Braves, dont le nom fait référence à l’histoire militaire de Farnham, sera subdivisé en 98 terrains de 7 000 à 15 000 pi2. Le site sera accessible par les rues William, Racine et Principale.
On y construira des maisons unifamiliales d’un et deux étages, quelques semi-détachés (en bordure de la rue William) et quelques triplex (près de William et en bordure de la route 104).
«L’ajout de triplex et de semi-détachés permettra d’assurer une transition harmonieuse entre les unités multiples des quartiers limitrophes et les maisons unifamiliales», explique M. Giasson.
RCR Tremblay sera responsable de l’aménagement des rues et de la vente des terrains alors que la Ville assumera le coût des trottoirs. Les terrains seront revendus à des entrepreneurs en construction qui disposeront d’une période limite de cinq ans pour y ériger une maison.
«La municipalité et le nouveau propriétaire du site ont rencontré tous les entrepreneurs locaux, le printemps dernier, pour vérifier leur intérêt à s’associer au projet. On a également pris soin de les consulter pour connaître leurs besoins et d’ajuster les dimensions des terrains en fonction de ces demandes», indique le directeur général de la Ville.
Trois entrepreneurs locaux, CDAA, Joncas et Connelly ont déjà dit «oui» à RCR Tremblay et bénéficieront d’un tarif spécial de 6,50 $ / pi<V>2<V> pour l’année 2013. Le prix des terrains sera par la suite ajusté au fil des ans en fonction des tendances du marché.
Les différents partenaires devront se plier aux spécifications d’un guide architectural élaboré par le promoteur, de concert avec la municipalité.
«On s’attend à ce que les entrepreneurs suivent la tendance et construisent des maisons zen, avec revêtements de bois, pierre et brique. Il n’y aura pas de place pour le déclin de vinyle dans le Quartier des Braves», signale M. St-Pierre.
Échéancier des travaux
Excavation St-Pierre & Tremblay s’attaquera aux travaux d’infrastructures dès cet automne dans l’axe Racine-Principale. Une première maison modèle pourrait également voir le jour avant l’arrivée de la saison froide.
«Nous espérons recevoir le feu vert du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) quelque part en août et entreprendre les travaux d’infrastructures à l’automne», indique M. St-Pierre.
Le promoteur devra toutefois prévoir une période d’attente de quatre à six mois pour le raccordement du site au réseau d’Hydro-Québec.
«Ce délai, qui me semble particulièrement long, va retarder la réalisation du projet. Le site ne sera sans doute pas raccordé au réseau électrique avant janvier ou février 2014. Dans le meilleur des cas, les premières maisons pourraient être livrées en juillet 2014, mais ça va forcer», laisse entendre le maire Hüsler.