Projet «Jeunes récoltes»: l’agriculture potagère à la portée des 18-35 ans

FORMATION. Le Carrefour jeunesse emploi (CJE) Iberville-Saint-Jean met sur pied un projet de volontariat touchant le thème de l’agriculture potagère qui commencera dès la mi-février.

«L’objectif du projet Jeunes récoltes est de cultiver des fruits et légumes frais pour ensuite les redistribuer à des organismes de Farnham et des environs offrant du soutien alimentaire», résume Jessica Bourdages, conseillère en développement de projets jeunesse au CJE Iberville-Saint-Jean.

Formule

Les responsables du projet sont présentement à la recherche de dix participants de 18 à 35 ans prêts à s’investir à raison de deux heures par semaine pendant neuf mois (mi-février à la fin octobre).

Les jeunes jardiniers seront notamment appelés à dresser la liste des fruits, légumes et fines herbes à cultiver. Ils auront ensuite l’occasion de participer aux semis, à l’arrosage des plants, à la mise en terre, à l’entretien du potager et aux récoltes de fin de saison.

«Pour la première année, nous entendons donner priorité à des produits faciles à cultiver, à transformer et à distribuer. Des tomates, haricots, carottes, navets ou betteraves par exemple», signale Mme Bourdages

Le CJE fournira l’expertise et les outils nécessaires à la réalisation du projet pendant que la Ville de Farnham mettra à la disposition des participants deux des lots du jardin communautaire local. La cuisine du Bistro des nations, un lieu de formation et de transformation alimentaire opéré par le Centre d’action bénévole (CAB) de Farnham, sera également mise à contribution.

En contrepartie, le CAB de Farnham aura accès à une partie des récoltes et redistribuera les produits ainsi reçus à des citoyens moins bien nantis par l’entremise de son centre de dépannage alimentaire. D’autres organismes pourraient également recevoir leur part du gâteau si l’expérience est concluante.

Bénéfices

Jessica Bourdages se dit convaincue que les participants y trouveront leur compte.

«Les jeunes auront la chance de développer des compétences tout en ayant le sentiment d’être utiles et de faire une différence au sein de la communauté. Le projet leur permettra également de s’entretenir avec les autres jardiniers du jardin communautaire et de développer leur réseau de contacts», précise-t-elle.

Les participants auront par ailleurs droit à une partie des récoltes en retour de leur contribution. Ils devraient également être éligibles à une petite allocation monétaire et avoir accès à un service de covoiturage.

La coordonnatrice détient un baccalauréat en communication humaine et organisationnelle de l’UQAM et travaille sur un projet de maîtrise en communication – profil interculturel.

«Le projet me permettra de mettre à profit mon intérêt pour le jardinage et les vivaces», indique celle qui entretient un potager domestique depuis cinq ans et qui a notamment agi comme coordonnatrice d’un projet de leadership environnemental (C-Vert) réalisé en collaboration avec les YMCA du Québec dans l’arrondissement Ville Saint-Laurent.