Sainte-Brigide élargit la zone de 50 km/heure
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a finalement donné suite à une requête de la municipalité de Sainte-Brigide-d’Iberville vieille de trois ans en prolongeant la zone de 50 km/heure à l’entrée est du village.
«C’est un bel effort, mais le conseil estime que la vitesse aurait dû être abaissée sur une plus longue distance. Au lieu de reculer l’enseigne de la rue Principale de 150 m, le MTQ aurait pu la déplacer de 300 à 450 m», indique le maire Patrick Bonvouloir.
Ce dernier laisse entendre que la police ne dispose pas de tout l’espace nécessaire pour garer une auto-patrouille à l’entrée du village et effectuer des opérations radar. Le prolongement de la zone de 50 km/heure a précisément pour but de faciliter la tâche aux patrouilleurs et de ralentir la circulation aux limites est de la municipalité.
«Il arrive que certains automobilistes, ayant dépassé la vitesse permise, gagnent leur cause en cour. Tout dépend de la clémence du juge», affirme M. Bonvouloir.
Demandes répétées
Ce n’est pas d’hier que les autorités municipales de Sainte-Brigide réclament un tel changement.
«Neuf résidents de la route 104 avaient déposé, en juillet 2010, une pétition demandant l’élargissement de la zone de 50 km/heure. Le conseil avait adopté une première résolution allant dans le même sens, deux mois plus tard, soit en septembre 2010», prend soin de rappeler le maire.
Un fonctionnaire du MTQ, qui s’était déplacé à Sainte-Brigide pour un tout autre dossier, a été sensibilisé au problème durant la dernière saison estivale. Ce dernier a pris note des doléances des élus et les a invités à adopter une nouvelle résolution pour appuyer leur requête.
«Une copie de la résolution du conseil adoptée en août dernier a été acheminée au MTQ. Dix jours plus tard, la pancarte était finalement déplacée de 150 m.
Il convient d’ajouter que Sainte-Brigide a abaissé la vitesse au sud du rang Rivière-Est, le printemps dernier, pour faciliter la circulation aux abords du nouveau projet de développement domiciliaire.