Le Skatefest a changé la vie de Jean-Sébastien Lapierre

SPORTS EXTRÊMES. Jean-Sébastien Lapierre, que tout le monde appelle simplement JS dans le milieu du «skate», poursuit son rêve de rouler sur sa planche sur la côte ouest américaine et d’être payé pour le faire! Le réputé planchiste  ne pourra toutefois pas assister au 20e Skatefest, les 22 et 23 juin, mais  il se rappelle encore très bien le moment où la flamme s’est allumée dans le skate park de Farnham.

Quand le gamin de huit ans de Notre-Dame-de-Stanbridge fait connaissance avec la planche, il ne se doute pas une seconde qu’il en fera son métier. Quelques années plus tard, lorsqu’il assiste à son premier Skatefest, la semence a commencé à germer.

«La première fois que je suis allé au Skatefest, que j’ai pu voir les plus vieux faire leurs trucs, j’étais tellement impressionné. Ça m’a donné un «boost» pour essayer de m’améliorer», raconte JS rejoint à Oceanside, près de San Diego, où il s’entraîne auprès de ses commanditaires.

Il n’a pas mis de temps à rattraper ses mentors, dès l’âge de 12 ans il s’inscrit à la compétition pour se mesurer à ses pairs. «Ça m’a donné beaucoup de confiance de bien performer et je n’ai plus arrêté», raconte celui qui a pris part à au moins dix autres éditions par la suite en collectionnant les victoires.

«Pour un jeune qui fait du skate, la compétition devient une plateforme où tester ton niveau. Tu gagnes en confiance et tu gagnes aussi un peu d’argent pour t’aider à continuer», observe celui qui a pu compter sur le soutien familial.

Reste que convaincre ses parents qu’il y a moyen de gagner sa vie avec sa planche à roulettes, c’est plus simple quand on peut prouver sa valeur! «C’est clair! Tu peux dire à tes parents que c’est toi le meilleur, mais si tu gagnes des compétitions, là ils se disent que t’es peut-être bon pour vrai!»

Aujourd’hui âgé de 25 ans, JS Lapierre se considère toujours comme un gamin qui gagne sa vie à jouer dehors avec ses amis. C’est toutefois partout à travers l’Amérique qu’il use sa planche. Grâce à un visa d’athlète, il passe une bonne partie de l’année aux États-Unis et participe à des tournées de son commanditaire Zero Skateboards.

Il devrait revenir au Québec en août pour prendre part à quelques compétitions et épater la prochaine génération.