Un nettoyeur «techno» à Farnham

TECHNOLOGIE. La Clinique du vêtement a fait l’acquisition de 100 000 $ d’équipement au cours des 18 derniers mois afin de consolider sa présence à Farnham et de mieux faire face à la compétition.

«Pour une petite entreprise comme la mienne, investir 100 000 $, c’est aussi exigeant qu’investir des millions quand on est un géant de l’industrie», signale le propriétaire de l’établissement, Jean Charlebois, en affaires depuis plus d’un quart de siècle.

La plus grosse partie de cette somme (35 000 $) a été consacrée à l’achat d’une calandre. Il s’agit d’un système automatisé à rouleaux servant de repasser les tissus plats (nappes, draps, taies d’oreiller, etc.).

«La calandre nous permet d’offrir une qualité de repassage supérieure et d’augmenter notre capacité de production. Cet équipement est 50 % plus rapide qu’une presse à vêtements traditionnelle et son utilisation demande moins d’efforts physiques», précise le propriétaire.

M. Charlebois songeait à acquérir une calandre depuis belle lurette et assiste aujourd’hui à la réalisation d’un vieux rêve.

«On est le premier établissement de Brome-Missisquoi à utiliser un tel équipement. On est également le seul en dehors des grands centres et du réseau des grosses buanderies commerciales», ajoute le Farnhamien.

L’ajout de cet équipement est particulièrement utile pour la desserte des restos, vignobles, gîtes et auberges.

Autres acquisitions

La Clinique du vêtement a également choisi d’investir 15 000 $ dans l’achat d’une sécheuse à haute efficacité alimentée au gaz.

«Cet équipement nous permet de laver et sécher des douillettes et des couettes en duvet en un temps record. Nos anciens équipements étaient alimentés avec la vapeur provenant de notre système de nettoyage à sec et ne pouvaient donc être utilisés en dehors des heures de production», explique M. Charlebois.

L’entreprise s’est par ailleurs dotée d’une troisième presse pour le traitement des chemises et pantalons (20 000 $), puis d’une table à détacher pour les vêtements (7 000 $).

«Comme l’équipement de buanderie est fabriqué aux États-Unis, la facture grimpe automatiquement de 25 % en raison de la faiblesse du dollar canadien. Il faut en tenir dans nos prévisions d’achat», signale le principal intéressé.