Un outil de plus pour le Service de sécurité incendie de Cowansville
SANTÉ. Le service de sécurité incendie de Cowansville pilotera la toute nouvelle Unité de soutien technique (UST) pour patients bariatriques, c’est-à-dire ceux dont le poids excède 350 livres. Ce faisant, elle prêtera son expertise à plus de la moitié de la Montérégie.
L’UST desservira 56 municipalités réparties dans cinq MRC, soit Haut-Richelieu, Haute-Yamaska, Brome-Missisquoi, Acton et les Jardins de Napierville. Un tel appui était auparavant uniquement offert à partir de Sainte-Julie.
Trois structures pourront être utilisées lors de diverses situations, notamment en présence d’un obstacle comme un escalier ou pour intervenir auprès d’un patient alité. 22 des 30 sapeurs du Service de sécurité incendie de Cowansville se sont familiarisés avec l’UST.
Le travail auprès des patients bariatriques se fera désormais de manière plus sécuritaire, laisse entendre Gilles Deschamps, le directeur du Service de sécurité incendie de la Ville de Cowansville.
«En tant que service incendie, il est important de se diversifier, il nous faut sortir de nos balises. Oui le territoire est grand, mais ça ne devrait pas poser trop de défis.»
Les quatre services ambulanciers du territoire couvert pourront faire appel à cette unité lors d’interventions. Un seul, celui de Cowansville, a accepté de verser une subvention (2000$) au Service de sécurité incendie de Cowansville, précise toutefois M. Deschamps.
Une trentaine de sorties
Selon ses prévisions, la nouvelle structure servira dans une trentaine d’interventions annuellement.
«C’est une grande amélioration, l’assistance ne se donne plus à bout de bras ou n’importe comment. Ça vient renforcer la sécurité de tout le monde […] Chaque fois qu’on ajoute un tel service, on ajoute à la qualité de vie de nos citoyens», mentionnait le maire de Cowansville Arthur Fauteux lors du dévoilement.
Le coût des interventions sera assumé par les services préhospitaliers d’urgence de la Montérégie. Le service de sécurité incendie de Cowansville s’est quant à lui chargé des frais liés à l’équipement et à la formation.
«L’unité offre une alternative digne et sécuritaire aux patients comme aux ambulanciers et pompiers. Le fait qu’elle soit installée dans l’est de la Montérégie, c’est un plus pour la distance», affirme pour sa part Jean-Marc Breton, coordonnateur des services préhospitaliers d’urgence du CISSS de la Montérégie-Centre.
À partir du 1er mai
C’est la cinquième initiative du genre au Québec, et la deuxième en Montérégie après celle de Sainte-Julie. La nouvelle unité pourra être utilisée dès le 1er mai à partir de minuit.