Val-des-Cerfs réussit à éponger un déficit cumulé de 2,2 M$

ÉDUCATION. Les commissaires et hauts dirigeants de Val-des-Cerfs (CSVDC) étaient tout sourire, hier,  lors du dévoilement des résultats financiers de l’année scolaire 2016-2017… et pour cause!

La CSVDC a non seulement terminé le dernier exercice financier avec un surplus significatif – après quatre années de déficit – mais elle a également réussi à éponger un déficit cumulé de 2 176 710 $.

«Nous nous étions donné pour mandat d’être plus efficaces, plus efficients, de façon à pouvoir dégager des sommes permettant de réinvestir dans les services aux élèves… et nous y sommes parvenus», signale le directeur général, Éric Racine.

Le président de Val-des-Cerfs, Paul Sarrazin, abonde dans le même sens.

«Le ministère de l’Éducation nous demandait de tout mettre en œuvre pour atteindre l’équilibre budgétaire et nous avons su relever le défi tout en préservant la qualité des services aux élèves. Tout le monde y a mis du sien et chacun peut être fier des résultats obtenus», indique le porte-parole du conseil des commissaires.

Facteurs de succès

La CSVDC attribue son surplus d’exercice de 2 472 205 $ à différents facteurs: efforts déployés dans le cadre du plan d’optimisation de trois ans, hausse de la subvention de fonctionnement du ministère de l’Éducation, économies résultant de facteurs incontrôlables (frais de chauffage moindres en raison d’un hiver doux et d’un printemps clément), etc.

En 2016-2017, le réinvestissement massif dans les services aux élèves s’est notamment traduit par l’ajout de onze enseignants, la hausse du temps consacré à l’adaptation scolaire (7 000 heures de plus) et la bonification des services professionnels (9 500 heures de plus).

«L’état des finances du gouvernement du Québec permet une réinjection de capitaux dans l’enseignement, mais à des postes bien ciblés, sur la base des directives du ministre de l’Éducation», précise M. Sarrazin.

Les commissaires et hauts dirigeants de Val-des-Cerfs estiment que la commission scolaire a réussi à se dégager «une marge de manœuvre intéressante», mais ajoutent que rien n’est jamais tout à fait acquis et qu’il faut poursuivre la démarche de rationalisation des dépenses.

«L’excédent des revenus sur les dépenses peut paraître mirobolant, mais cela représente en fait 1,36 % des prévisions budgétaires, soit un surplus de 2,4 M$ sur un budget de 182 M$», prend soin de rappeler le président de la CSVDC.

Poursuite des objectifs

La mise en œuvre du plan d’optimisation se poursuit de plus belle en 2017-2018.

L’année en cours permettra notamment l’application de nouvelles mesures en matière de sécurité et de gardiennage.

«Suite à une entente avec les syndicats, certains actes jadis confiés à l’externe font désormais partie de la définition de tâche des ouvriers d’entretien de soir. Le verrouillage des portes par exemple», indique M. Racine.

D’autres mesures mises en place au cours des deux premières années du plan d’optimisation continueront par ailleurs à porter fruit.

«Un suivi périodique de l’évolution de la masse salariale et un contrôle plus serré des dépenses permettent notamment à la Commission scolaire de voir venir les coups et de réajuster le tir en cours d’année», explique le directeur général.