Le Parc Safari change de mains

ACTUALITÉ.  Après plus de 20 ans à la tête du Parc Safari, celui qui était jusqu’à tout récemment son propriétaire et président, Jean-Pierre Ranger, tire sa révérence. Son nouveau propriétaire est une entreprise qui est la propriété de Batipart.

 

Fondée en 1988 par ­Charles ­Ruggieri, ­Batipart est une entreprise familiale dont le siège social est situé au ­Luxembourg. Cette entreprise «  investit et développe des projets dans les secteurs de l’immobilier, de l’hôtellerie et du tourisme en ­Europe, en ­Afrique et en ­Amérique du ­Nord  », ­peut-on lire sur son compte ­LinkedIn.

En 2019, ­Batipart a fait l’acquisition du ­Parc ­Omega, situé à ­Montebello.

Annonces à venir

Les nouveaux acquéreurs restent discrets pour le moment, mais une annonce officielle sera faite le temps venu, précise le nouveau directeur général du ­Parc ­Safari, ­Serge ­Lussier.

«  ­Nous ne parlons pas aux médias pour le moment, ­explique-t-il. Nous prenons notre place et nous nous préparons. Ça ne fait que quelques jours que nous sommes là. Nous sommes dans les grandes planifications.  »

Il s’agit d’un retour aux sources pour M. Lussier puisque ce dernier a déjà travaillé de nombreuses années au ­Parc ­Safari, avant de poursuivre sa carrière auprès d’autres parcs animaliers ailleurs au ­Canada.

Ce dernier assure que les employés qui étaient à l’emploi du ­Parc ­Safari l’année dernière seront rappelés. Le ­Parc ­Safari entend aussi organiser une clinique d’embauche en vue de la prochaine saison.

Réaction

­Jean-Pierre ­Ranger, qui était propriétaire du ­Parc ­Safari depuis 2002, précise que la famille ­Ranger n’est désormais plus du tout impliquée dans les activités du ­Parc ­Safari.

Ce dernier n’a pas réussi à trouver un acquéreur québécois pour son entreprise, mais il se dit malgré tout satisfait de la transaction. «  C’est dans l’intérêt de la région, ­dit-il. Ces gens vont pouvoir aller plus loin que moi j’aurais pu le faire, avec mes moyens d’autofinancement.  »

M. Ranger n’entend pas prendre une retraite. Il a plusieurs projets personnels qu’il aimerait réaliser. «  ­Je peux aussi aider à construire des ponts entre les nouveaux propriétaires du ­Parc ­Safari et les instances gouvernementales et les industries, pour contribuer à écrire le chapitre suivant  », ­conclut-il.