Une exposition de photos animalières au profit de Main dans la main

PHOTOGRAPHIE. Le photographe animalier de Bolton-Ouest, Jacques-André Dupont, présentera son exposition Petits cœurs sauvages au Théâtre de Lac-Brome, du 27 septembre au 30 octobre prochain. La moitié des revenus générés sera remis au Centre de pédiatrie sociale Main dans la main.

« L’idée derrière cette exposition-là, c’était de faire le lien entre les enjeux qu’on peut vivre dans notre société aujourd’hui pour les enfants et ce que je vois quand je photographie en nature, explique M. Dupont. L’organisme Main dans la main est un champion de ça dans notre communauté. C’est aussi un défi dans la vie sauvage ! »

Dans l’exposition, les intéressés pourront voir différents clichés, certains pris tout récemment et d’autres dans les dernières années. Les photographies ont été captées un peu partout à travers le monde, mais principalement au Québec et en Afrique.

« Beaucoup de bébés animaux ne se rendront pas à l’âge adulte, soutient M. Dupont. Ce que je voulais, c’est d’utiliser la beauté de ses animaux au bénéfice des enfants de la communauté. »

BONNE CAUSE

Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour Jacques-André Dupont de convaincre Main dans la main et le Théâtre de Lac-Brome d’embarquer dans son projet.

« D’abord, ma conjointe Janic [Gosselin] s’est impliquée avec Main dans la main, relate le photographe. Rapidement, on a trouvé que c’était une organisation qui était extraordinaire. Chaque année, on les supporte avec du temps et de l’argent et j’avais depuis longtemps l’idée de cette exposition-là. C’est quelque chose que je voudrais éventuellement faire ailleurs, mais j’ai décidé de tester l’idée dans ma propre communauté. »

« Oui, l’objectif est de lever des fonds, mais également pour mettre de l’avant la cause, poursuit-il. Main dans la main est actif partout dans Brome-Missisquoi, mais de faire un événement à Knowlton, c’est bon pour étendre l’impact et la visibilité de l’organisme. »

Le vernissage de l’exposition se tiendra le 18 octobre, lors du spectacle de Susie Arioli. Les œuvres seront en vente sur place. Les intéressés pourront également accéder à un microsite sur le site web de M. Dupont au jadupontphoto.com.

CARRIÈRE

La photographie est arrivée assez tôt dans la vie de Jacques-André Dupont.

« Quand j’étais étudiant, j’étais déjà impliqué dans la photographie, raconte-t-il. J’ai même gagné une partie de mes études universitaires en faisant de la photo à l’époque. Un moment donné, quelqu’un a volé tout mon équipement et ça a mis un solide frein à ma carrière de photographe. »

Il a donc laissé la photographie pendant quelques années, se concentrant sur sa carrière d’homme d’affaires dans le monde de la culture.

C’est il y a environ 13 ans que sa conjointe l’a convaincu de retourner à la photographie.

Rapidement, il s’est spécialisé en photographie animalière.

« Quand tu vas à la rencontre des animaux, tu vas dans les endroits les plus beaux, souvent les plus sauvages. Il y a vraiment un décrochage qui se fait. J’arrive d’un voyage de 10 jours à la baie James, tu tombes dans une zone de contemplation et c’est extrêmement bon pour la tête. J’ai toujours eu besoin de trouver des manières de baisser mon stress. La photo, pour moi, a été un outil pour m’aider à faire face à ça. »

Ses photographies ont été reconnues un peu partout à travers le monde. Il y a une dizaine d’années, National Geographic a utilisé quelques-unes de ses photos pour en faire un article.

« Ça a propulsé ma réputation ! Mes photos ont fait le tour du monde. Des photos qui seront en vente ont été publiées dans Paris Match, dans la Pravda, dans China News ou encore en Angleterre. »

Plus récemment, M. Dupont a décidé de consacrer une partie de ses profits à des causes, comme Main dans la main, mais également pour la protection de l’environnement.

« Dans ce cas-ci, c’est Main dans la main, mais mes photos sont aussi vendues par exemple à la boutique-galerie Les choix d’Annie à Sutton au profit de la Fondation de la faune du Québec. »