Des barbouilleurs à l’œuvre à Notre-Dame-de-Stanbridge

MÉFAITS. La municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge a été ciblée par des graffiteurs le week-end dernier. De nombreux graffitis ont été dessinés sur le mobilier, si bien qu’une plainte a été déposée à la Sûreté du Québec.

Panneaux, poste de pompage, climatiseur extérieur, porte, poubelles, gazebos. De nombreux objets appartenant à la municipalité de Notre-Dame-de-Stanbridge ont été endommagés par des graffitis faits à l’aide d’un feutre noir.

Les employés de la municipalité ont observé ces méfaits dimanche matin. «Nous avons été surpris. On est quand même à Notre-Dame…», indique d’emblée Béatrice Travers, directrice générale de Notre-Dame-de-Stanbridge. Selon cette dernière, c’est la première fois que pareils méfaits sont commis. Et cela cause de véritables maux de tête. «On a essayé d’enlever les marques avec de nombreux produits, mais ça laisse toujours une trace grise. C’est vraiment désagréable», dit Mme Travers.

La municipalité donnera un coup de pinceau sur certains objets, mais aimerait bien trouver la recette miracle pour détacher les autres biens, notamment les panneaux d’interprétation de la rivière et les panneaux explicatifs pour les exerciseurs.

Mme Travers précise qu’une plainte a été déposée, lundi, à la Sûreté du Québec de Brome-Missisquoi, une information confirmée par le corps de police. «On invite les gens à communiquer avec les policiers s’ils détiennent des informations ou s’ils ont eu des graffitis eux aussi sur leur propriété, afin de regrouper les informations pour une analyse plus poussée de la problématique, à s’avoir s’il s’agit d’un événement isolé ou répandu», indique la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la SQ de l’Estrie.