Fin de saison haute en émotion pour une jeune gymnaste de Bedford  

SPORT. Emaly-Ann Paquette aura connu une année chargée, c’est le moins qu’on puisse dire. La jeune gymnaste de Bedford, qui débutait dans son sport il y a trois ans et demi, a goûté au succès à quelques reprises cette saison. 

«Elle a comme idole Nadia Comaneci. Le soir, à la maison, elle se pratique sans arrêt, c’est roulades après roulades, le trampoline, bref, il faut l’arrêter», raconte sa mère Annie Paré.        

Les longues heures passées dans l’arrière-cour du domicile familial ont visiblement rapporté à celle qui arbore les couleurs des Hirondelles de Cowansville/Granby.

À la dernière compétition de la saison de la Fédération de gymnastique du Québec (FGQ), il y a une dizaine de jours à Varennes, Emaly-Ann Paquette a décroché l’argent… au trampoline, en plus de récolter une septième place à la poutre.       

Le billet pour cette épreuve lui permettant de se mesurer aux meilleures de la province, elle l’avait obtenu en terminant parmi les trois premières de la région Richelieu/Yamaska dans la catégorie CR3 Argo (8-9 ans), au terme de compétitions à Saint-Hyacinthe, Acton Vale et Sorel.  

Lors de ces trois rendez-vous, elle en profitait pour rafler dix rubans, ayant terminé parmi les huit premières, et trois médailles, deux d’or et une de bronze.  

Pas que la gymnastique dans la vie

Emaly-Ann Paquette vient de souffler ses dix bougies. Au cours des derniers mois, elle s’est non seulement signalée sur le trampoline, mais également sur la glace; avec les Bulls de Bedford atome B, la petite hockeyeuse et ses coéquipiers ont raflé les grands honneurs lors des séries de fin de saison. «C’est son année!» s’exclame sa mère.   

L’an prochain, elle combinera les études et le hockey. «Sa moyenne scolaire est élevée, elle peut donc se le permettre», explique Annie Paré. Au même moment, en gymnastique, Emaly-Ann sera appelée à performer sur une plus grande scène. Elle fera le saut définitif au provincial P1, elle qui avait déjà posé un pied dans cette catégorie, avant de volontairement revenir au CR3 Argo. Le degré de difficulté des routines grimpera d’un cran.

«Je suis un peu stressée, j’ai trouvé le niveau difficile la dernière fois. Mais je pense que ce sera plus facile cette fois-ci», laisse entendre Emaly-Ann au bout du fil.  

D’ici là, pour la petite sportive touche-à-tout qu’elle est, ce sera la fin des classes, du repos et peut-être du baseball! 

«Elle est motivée, dévouée, elle aime courir, elle fait vraiment de tout», affirme sa mère.