Incendie mortel à Farnham

Un violent incendie a fait une victime, dans la nuit de dimanche à lundi, sur la rue Principale Est à Farnham. La dépouille a été trouvée dans les décombres près de cinq heures après le début du brasier, dont l’origine est toujours inconnue.

L’appel au 911 a été logé vers 1h30, lundi. À l’arrivée des pompiers, la partie arrière de l’immeuble de quatre logis, qui compte, entre autres, une cuisine, était presque complètement embrasée. «Et il y avait de la fumée et des flammes qui sortaient de la corniche à la grandeur du bâtiment», explique le capitaine Éric Gilbert, porte-parole du Service de sécurité incendie de Farnham.  

Aux dires de ce dernier, un voisin aurait entendu une déflagration. «Ça a vibré dans sa chambre», rapporte le capitaine Gilbert qui indique qu’aucun pompier n’a entendu d’explosion.

Les trois locataires de trois des appartements avaient réussi à évacuer. Les occupants ont précisé aux sapeurs que personne ne manquait à l’appel. «Les pompiers ont tout de même fait des vérifications partout où ils pouvaient sauf dans la partie embrasée», ajoute M. Gilbert.

Peu avant 6h20, lorsque les pompiers ont pu pénétrer à l’intérieur du bâtiment, ils ont découvert la dépouille d’un individu. Il est trop tôt pour déterminer s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. «Le délai s’explique parce que le combat a été très long, notamment parce que c’est un vieux bâtiment qui a subi de nombreuses réparations», enchaîne Éric Gilbert. Les pompiers de Farnham ont pu compter sur l’aide des sapeurs de Sainte-Brigide, Bedford, Cowansville et d’Ange-Gardien. Entre 30 et 40 pompiers ont participé à l’intervention.

Vaste enquête

Au moment d’écrire ces lignes, il était trop tôt pour établir la cause et les circonstances exactes du brasier meurtrier. «Différents éléments retrouvés sur place laissent croire que l’incendie ne serait pas d’origine accidentelle», précise l’agente Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec de l’Estrie.

Des enquêteurs de la Sûreté du Québec et le Service d’identité judiciaire ont été appelés à intervenir sur les lieux. Les policiers en sont, premièrement, à valider l’information disant qu’une possible déflagration ait été entendue. «Cela pourrait expliquer l’origine de l’incendie», ajoute l’agente Guindon.

Les policiers doivent aussi déterminer si la victime a joué un rôle dans ce brasier et si le feu est en cause dans ce décès.

La rue Principale Est est fermée entre les rues Aikman et Comeau. C’est un secteur à éviter.