L’album «Genticorum LIVE» en nomination à l’ADISQ

Le groupe de musique traditionnelle Genticorum est de nouveau en nomination au  gala de l’ADISQ dans la catégorie «Album de l’année – traditionnel». Son album live, enregistré à Farnham en décembre dernier, lui a valu d’excellentes critiques depuis sa mise en marché à la fin mai.

Genticorum LIVE a pris forme devant public en présence du père de Pascal Gemme, violoniste accompli et leader de la formation.

«Nous avons gardé les meilleurs moments de chacun des deux spectacles-enregistrement», résume M.Gemme.

Ce dernier s’est occupé de la post-production de l’album – le cinquième du groupe – du début janvier au début février, avant de partir en tournée. Du travail à temps plein, avec pleins de défis techniques.

L’album Genticorum LIVE regroupe six chansons et cinq pièces musicales. Il inclut notamment certains airs que le groupe interprète depuis toujours, mais n’avait encore jamais été endisqués.

Carrière internationale

Genticorum n’en est pas un prix ou à une nomination près.

Cette formation musicale a notamment été sacrée groupe de l’année pour la deuxième fois de sa carrière, en 2011, au Canadian Folk Music Awards de Toronto. Son quatrième disque, Nagez rameurs, lancé en 2011, lui a également valu le prix du meilleur album trad de l’année. Le groupe avait eu droit au même honneur, en 2008, avec La Bibournoise.

Depuis sa création en 2000, le groupe québécois a donné près d’un millier de concerts dans une quinzaine de pays et pris part à plusieurs festivals prestigieux ou «exotiques» (Celtic Connections en Écosse, le Tonder Folk Festival au Danemark, le Vijlandi Folk Festival en Estonie, le Festival international de Chihuahua au Mexique, le Independent Music Festival d’Alexandrie en Égypte, etc.).

«On n’a pas à se plaindre, la carrière va très bien. Ça fait treize ans qu’on donne une centaine de shows par année. On refuse même des contrats pour passer du temps en famille», ajoute Pascal Gemme, qui s’est initié au violon classique à l’âge de neuf ans, puis a étudié la guitare pendant sept ou huit ans, avant de se remettre au violon en 1997, durant la crise du verglas.

Ce dernier reconnait que la musique traditionnelle n’a plus la cote au Québec, mais ne s’en fait pas outre mesure.

«Je peux même dire, sans risque de me tromper, que Genticorum est davantage connu en Angleterre, en Écosse, en Suède, au Danemark et dans certains états américains qu’au Québec. Notre marché est là-bas, pas ici et on ne peut pas y faire grand-chose», admet M.Gemme.