Les repas communautaires de retour au Centre d’action bénévole de Cowansville

Les problèmes au niveau du toit de l’édifice qui abritait également la Bibliothèque Gabrielle-Giroux-Bertrand ont forcé, en septembre dernier, le Centre d’action bénévole (CAB) de Cowansville à déménager à l’église Emmanuel. L’organisme, qui dessert plus de 2000 bénéficiaires par année, a surmonté les obstacles et a recommencé à nourrir les plus démunis.

 

Après quelques semaines de pause afin de régler quelques problèmes techniques, les repas communautaires sont de retour. Le CAB a également acquis une camionnette pour la cueillette de denrées alimentaires. De plus, des améliorations ont été apportées à divers services offerts à la population.

 

«Nous avons été très bien accueillis à l’église Emmanuel. Avec en plus l’appui de la Seven Churches Foundation et de la Ville de Cowansville, on continue de bien remplir notre mission. Au niveau de la sécurité alimentaire, par exemple, nous aidons environ 85 familles par mois», soutient Shawn-Marie Dawson, coordonnatrice au développement communautaire.

 

Le CAB de Cowansville continuera d’ailleurs de tenir ses activités culinaires et plusieurs activités sociales dans l’église Emmanuel, malgré son déménagement imminent à la nouvelle bibliothèque, sur la rue Sud.

 

«La cuisine de l’église est très fonctionnelle, de même que la salle qui peut accueillir environ 120 personnes. À la bibliothèque, nous aurons des bureaux administratifs plus vastes, qui permettront de dispenser adéquatement nos services habituels, dont le dépannage alimentaire», indique le directeur général Brian Nichols.

 

Parmi les projets du CAB, mentionnons des confections de repas intergénérationnels (personnes âgées et adolescents) le samedi avant-midi, ainsi que le Salon de l’action bénévole et du mieux-vivre des aînés – dans le cadre de la Semaine d’action bénévole – le 19 avril, au Domaine du Parc.

 

«Sans nos bénévoles actifs (plus de 90 personnes), en plus de ceux qui sont sur appel, on ne pourrait jamais accomplir autant de réalisations», conclut M. Nichols.