Scott Edward Mayes de nouveau accusé de crimes sexuels
CRIMES. Accusé en matière de pornographie juvénile en avril dernier, Scott Edward Mayes a de nouveau été arrêté jeudi avant-midi à son domicile de Bedford pour des accusations de nature sexuelle. Il a comparu jeudi après-midi au palais de justice de Granby sous trois chefs d’accusation et demeure détenu.
Mandat d’arrestation en main, les enquêteurs de l’Équipe d’enquêtes régionales de Cowansville de la Sûreté du Québec, assistés des policiers de la MRC Brome-Missisquoi, ont procédé à l’arrestation de Scott Edward Mayes, jeudi matin, à sa résidence de Bedford, située à deux pas de l’école Mgr-Desranleau. Une perquisition y a également été menée.
Mayes, 43 ans, a été accusé d’avoir eu des contacts sexuels sur une victime âgée de moins de 14 ans, d’avoir agressé sexuellement une personne de moins de 14 ans et d’avoir produit du matériel de pornographie juvénile. Les événements se seraient produits entre novembre 2005 et 2007.
Au moment d’aller sous presse, il était impossible de savoir si la victime était de sexe masculin ou de sexe féminin, ni même de connaître son âge au moment des faits. La Sûreté du Québec parle toutefois d’un «très jeune enfant». Mayes a comparu jeudi après-midi au palais de justice de Granby. Il y a eu objection à sa remise en liberté. Il demeure détenu jusqu’à son retour en cour prévu le 30 juin prochain.
Cette frappe policière a été rendue possible grâce à différentes techniques d’enquête combinée à une dénonciation. Le 23 avril dernier, Scott Edward Mayes avait été arrêté pour avoir eu en sa possession du matériel de pornographie juvénile, d’avoir accédé et d’avoir distribué ces documents illicites. Après avoir séjourné un peu plus de deux semaines dans un centre de détention provincial, Scott Edward Mayes avait été libéré le 9 mai 2014, moyennant le respect de nombreuses conditions.
«Les policiers ont analysé la preuve. Par hasard, durant la même période, une victime a déposé une plainte contre l’homme pour agression sexuelle», explique le sergent Hugo Fournier, porte-parole de la Sûreté du Québec de l’Estrie. L’enquête, jumelée à l’analyse de la preuve, a permis aux policiers d’obtenir un nouveau mandat d’arrestation et de perquisition.