Une société du patrimoine dynamique

La Société du patrimoine de Sainte-Brigide a parcouru beaucoup de chemin depuis la tenue de sa première réunion de travail, le 31 août 2010, au sous-sol de la résidence privée de Luc Lewis. L’organisme dispose maintenant d’un conseil d’administration bien établi et compte déjà plusieurs réalisations à son actif.

Démarches d’incorporation, photographie des maisons du village, répertoire des croix de chemin, création d’un centre de documentation, relevé des inscriptions du cimetière, numérisation des archives de la Fabrique de la paroisse catholique de 1842 à aujourd’hui, la SPSB n’a pas chômé au cours des trois dernières années et ça continue!

«Dès le début, j’ai suggéré à mes collègues que tout soit informatisé. Nous avons pris connaissance de l’existence du logiciel Archi-Log, développé par un technicien en informatique et un archiviste professionnel, qui répond amplement à nos besoins», indique le président de la Société, Luc Lewis.

Tous les documents recueillis par la SPSB sont traités selon les normes québécoises en matière d’archivage.

«La copie d’un article de journal est classée par sujet, auteur, provenance et date de parution. Le document est par ailleurs digitalisé, mais on prend soin de conserver l’original. On procède de la même façon avec les photos, qui seront par la suite insérées dans un étui de plastique sans acide», résume M.Lewis.

La Société a notamment embauché une étudiante, à l’été 2012, pour photographier les pierres tombales du cimetière de la paroisse catholique de Sainte-Brigide. Ce travail de moine a permis l’impression d’un document et d’un  CD de photos disponibles au coût de 40 $.

LA SPSB collabore par ailleurs au contenu du bulletin d’information municipal La Flûte avec la publication d’une rubrique intitulée «Les minutes du patrimoine». Ce mensuel est disponible en ligne (www.sainte-brigide.qc.ca/bulletin-la-flute).

Appel à la population

La Société du patrimoine de Sainte-Brigide met tout en œuvre pour sensibiliser la population à l’importance de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine. L’organisme émet également des recommandations au conseil municipal quant à la toponymie des lieux et tout autre sujet relatif à l’histoire de la municipalité.

«Beaucoup de personnes possèdent des photos et documents écrits d’intérêt sans trop en être conscientes. On trouve souvent des perles rares en faisant le ménage du grenier ou du sous-sol», laisse entendre M.Lewis.

Ce dernier signale que la Société a notamment mis la main sur des documents conservés dans des boîtes de carton et entreposés dans un confessionnal de l’église de Sainte-Brigide. Cette trouvaille a pris la direction de l’ancien local de la Caisse populaire, où une voûte est mise à la disposition de la SPSB.

«Avant de jeter leurs vieux papiers, les gens devraient prendre l’habitude de nous passer un coup de fil», insiste M. Lewis, que l’on peut rejoindre par courriel (llewis@videotron.ca).