Le troisième lien a passé le test de l’acceptabilité sociale, selon Legault

QUÉBEC — Le projet controversé de tunnel Québec-Lévis, le troisième lien, a franchi une nouvelle étape vers sa réalisation, selon le premier ministre élu François Legault.

Il a passé le test de l’acceptabilité sociale au scrutin de lundi, a assuré le chef caquiste.

M. Legault juge que la population y adhère: il se base sur l’appui massif accordé lundi par l’électorat aux élus de son parti, autant dans la région de la Capitale-Nationale que de Chaudière-Appalaches, les deux territoires que le tunnel est censé relier.

Lors de sa première conférence de presse à la suite de l’élection, mardi, à Saint-François-de-l’Île-d’Orléans, il a été questionné à savoir si le projet, qui fait les manchettes depuis plusieurs années maintenant, a passé le test.  

«Je pense qu’on a eu indirectement un appui fort au troisième lien», a-t-il répondu. 

Il a rappelé du même souffle que des études sont en cours et devraient être dévoilées au début de 2023, en ajoutant: «J’espère que ça va inciter le maire de Québec à appuyer le projet»,  sans préciser s’il parlait des études ou du vote obtenu aux élections de lundi soir.

Le maire de Québec, Bruno Marchand, a exprimé maintes fois ses réticences, voire son opposition au troisième lien, tant qu’il n’aura pas vu les études qui le justifieraient.

Pendant toute la campagne, le chef caquiste a défendu tant bien que mal ce méga-chantier évalué au bas mot à 6,5 milliards $, un engagement phare de son parti. 

Il avait d’abord laissé entendre qu’il n’y avait pas d’études qui existaient, mais finalement des études avaient été entreprises. Le chef caquiste soutenait toutefois qu’il s’agissait de données et qu’elles ne correspondaient plus au projet actuel de tunnel à quatre voies.   

L’acceptabilité sociale est un des critères pour l’autorisation des projets en vertu des règles du développement durable.