Les chauffeurs d’autobus de Laval entérinent l’entente de principe

MONTRÉAL — Les chauffeurs d’autobus de la Société de transport de Laval ont voté à 56,1 % en faveur de l’entente de principe conclue par leur syndicat le 29 avril avec leur employeur.

L’entente prévoit un nouveau contrat de travail de huit ans, d’août 2019 à juillet 2027. Le syndicat se félicite aussi d’avoir réussi à inclure dans l’entente une clause sur la protection d’emploi dans le cas de l’utilisation ou de l’acquisition d’autobus autonomes.

En vertu de l’entente, les chauffeurs auront droit à des augmentations de salaire de 2%, 2%, 2,5% et 4,5% pour les quatre premières années de l’entente — un montant leur sera versé rétroactivement. Pour les quatre années à venir, leur augmentation de salaire variera en fonction de l’Indice d’ensemble des prix à la consommation (IPC).

Les deux parties vont maintenant convenir des textes officiels concernant le contrat.

Le processus de négociations pour le renouvellement de la convention collective a été mouvementé. Les chauffeurs ont tenu des journées de grève en novembre dernier, tout en dispensant les services essentiels.

Le Tribunal administratif du travail a aussi ordonné au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les 625 chauffeurs, de prendre toutes les mesures pour que ses membres cessent de refuser, de façon concertée, de faire des heures supplémentaires et pour qu’ils comblent les assignations sur les circuits de transport scolaire.

Une autre grève était prévue en mai, mais elle a été annulée lorsque l’entente de principe est intervenue.