Élections fédérales: les libéraux misent de nouveau sur Pierre Breton

ÉLECTIONS FÉDÉRALES. À un peu plus de huit mois des prochaines élections fédérales, le député sortant de Shefford, Pierre Breton, est déjà sur la ligne de départ. Le politicien a officialisé sa candidature, mardi soir, en compagnie de 165 partisans.

Les nombreux militants, brandissant pancartes et accessoires rouges, ont répondu présents à la Rôtisserie Duhamel de la rue Dufferin à Granby pour souligner l’investiture précoce de celui qui briguera de nouveau les suffrages sous les couleurs du Parti libéral du Canada (PLC).

«Une campagne électorale, ce n’est pas juste un mois. Il y a 20 municipalités ici, il faut prendre le temps d’aller voir tout le monde. C’est important que déjà, les gens sachent que je vais être là pour eux», a expliqué le député en mêlée de presse.

Quelques minutes plus tôt, l’homme de 52 ans s’était adressé directement à ses partisans, se disant d’attaque pour un deuxième mandat. «Vous pouvez compter sur moi et sur mon engagement à défendre les intérêts de la circonscription de Shefford pour les quatre prochaines années. Je suis plus que jamais déterminé à vous représenter à Ottawa», a-t-il lancé à la foule, qui lui a répondu par une pluie d’applaudissements.

Le père de trois enfants espère maintenant que les électeurs de son comté réitèreront, le 21 octobre prochain, la confiance qu’ils ont placée en lui pour la première fois le 19 octobre 2015. L’ancien conseiller municipal de Granby compte d’ailleurs, s’il est désigné une nouvelle fois pour siéger au Parlement, continuer son travail dans la même veine qu’il l’a mené à bien depuis son saut dans l’arène fédérale, en demeurant «les deux pieds sur terre».

De bons mots de Rodriguez

Le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, est l’un des élus qui ont guidé M. Breton dans les coulisses de la politique fédérale dès son élection. Celui qui est également député d’Honoré-Mercier était d’ailleurs présent lors de l’investiture de son collègue. Le politicien d’expérience, élu pour la toute première fois en 2004, n’avait que de bons mots pour son confrère, qu’il a qualifié de «force tranquille».

«Il a la tête dure, Pierre Breton! Il ne prend pas un  »non ». C’est un homme qui est tenace, qui est fougueux. […] Il n’arrête pas et il se tient debout. C’est de ça dont on a besoin à Ottawa et c’est ce que j’ai vu dès le jour un», a souligné le parlementaire.

Selon lui, ce sont ses qualités qui ont fait en sorte que le Granbyen a été choisi pour siéger sur différents comités fédéraux, notamment ceux dédiés à l’agriculture et au patrimoine canadien. «On peut toujours compter sur ses compétences et sur son travail», a ajouté M. Rodriguez.

«Très fier» du bilan libéral

Pierre Breton a énuméré de nombreuses mesures mises sur pied par le gouvernement de Justin Trudeau au cours de son premier mandat à la tête du pays, dont l’Allocation canadienne pour enfants et l’augmentation du Supplément de revenu garanti.

Le bilan local de cette administration «qui a fait du Canada un pays plus juste» est également excellent, défend-t-il, précisant que Shefford a eu plus que sa part du gâteau depuis que le PLC  s’est emparé du pouvoir. «Il y a eu 32 millions $ d’investissements du gouvernement fédéral ici, c’est majeur pour notre circonscription! Ça contribue à l’épanouissement des familles, à l’épanouissement de nos aînés», a fait valoir le député.

Le libéral cite à ce titre des investissements pour les infrastructures municipales d’Ange-Gardien, pour le centre communautaire de Rougemont et pour le futur centre aquatique de Granby. Rappelons qu’Ottawa a investi 10,2 millions $ pour l’aménagement du complexe sportif de trois bassins. Enfin, le député fédéral rappelle que le gouvernement libéral a favorisé la création de 800 000 emplois au pays depuis 2015, soit environ 3500 dans Shefford.

M. Breton se dit également très heureux d’avoir contribué à «reconnecter le gouvernement fédéral avec les citoyens». «Les gens n’avaient pas de député ici depuis 10 ou 12 ans, image-t-il. Il y en avait un, mais les gens n’étaient pas sur le plancher, ils n’étaient pas présents. On est allés chercher les préoccupations des gens, on a été à l’écoute».

Selon lui, son gouvernement a, entre autres, «ramené la fierté d’être Canadiens» à ceux et celles qui l’avaient perdue.