Direction Coupe Vanier pour Marc-Antoine Bellefroid

FOOTBALL. Samedi, Marc-Antoine Bellefroid, qui évolue au sein de la ligne défensive du Rouge et Or de l’Université Laval, pourrait ajouter une deuxième bague de la Coupe Vanier à son attirail. 

Arborant le numéro 7, Bellefroid est un produit du programme scolaire de Jean-Jacques-Bertrand. Le natif de Pike River a ensuite enfilé l’uniforme des Géants du cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu sur le circuit collégial.

Au-delà des gains de son équipe sur le terrain, il accumule les petites victoires. À la même période l’an dernier, le joueur de ligne défensive de 6 pi 2 et 250 livres était confiné aux lignes de côté, une déchirure ligamentaire au genou l’ayant empêché de disputer les cinq derniers matchs de son équipe et l’ensemble du parcours éliminatoire, incluant la victoire de 31-26 de Laval face aux Dinos de Calgary à la 52e Coupe Vanier.

«Le but ultime, c’est la Coupe Vanier. C’est la game de l’année.»

 Marc-Antoine Bellefroid du Rouge et Or de l’Université Laval

Samedi après-midi, au Tim Hortons Field’s, à Hamilton en Ontario, où se déroulera l’ultime affrontement, il sera de la formation partante pour la première fois, avec, forcément, une approche différente.

«En ne jouant pas pendant presque toute l’année [en 2016], c’était plus difficile mentalement, souligne Bellefroid. D’être là à toutes les parties cette saison, de contribuer, ça rend les choses plus excitantes.»

Direction Hamilton

Au moment de rédiger, la formation universitaire se préparait à mettre le cap sur Hamilton. Entre les séances d’entraînement et le visionnement de séquences vidéo qui permettent d’étudier l’adversaire, les troupes renforceront l’esprit d’équipe. «On passera une bonne partie de la semaine là-bas, et on sera toujours ensemble. C’est vraiment une belle semaine», note le footballeur.

«Mais pour la préparation, ça ne change rien. Ç’a beau être le match de l’année, il faut l’aborder comme un autre.»

Jeu-clé

À la Coupe Mitchell, samedi dernier, Bellefroid s’est illustré à un moment bien précis. Alors que son équipe menait par deux points, au début du quatrième quart, Bellefroid a provoqué un échappé, ce qui a permis à son coéquipier Gabriel Ouellet de recouvrer le ballon et de filer jusqu’à la zone des buts. «Mon but premier, c’était d’effectuer le plaqué et de limiter le retour. Sur le coup, je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite que le ballon avait été échappé. Mais j’ai vu Gab [Ouellet] courir et je me suis dit que je devais avoir fait quelque chose de bon», raconte Bellefroid, qui complète un baccalauréat en histoire.

Laval creusait l’écart à 27-18 et n’a plus jamais regardé derrière, l’emportant finalement 35-23. Le Rouge et Or affrontera les Mustangs de Western, champions de la Coupe Uteck, et tentera de soulever pour une dixième fois l’emblématique trophée du football universitaire canadien.