Le Bloc québécois, c’est fini, c’est mort!, dit Christian Ouellet

POLITIQUE. L’ancien député  fédéral de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet, est convaincu que le Bloc québécois (BQ) n’a pas d’avenir. Voilà pourquoi il entend consacrer toutes ses énergies à la formation d’un nouveau parti politique à Ottawa.

«Le Bloc, c’est fini, c’est mort. Ce parti ne peut pas survivre, quoi qu’en dise l’ancien chef Gilles Duceppe», affirme M. Ouellet.

Ce dernier ajoute que le BQ «est trop orienté vers un petit groupe de personnes» et qu’il «n’a plus une base assez large pour survivre».

Au lendemain du vote de confiance défavorable à l’endroit du chef du BQ, l’homme politique de 84 ans estime par ailleurs que Martine Ouellet a pris la bonne décision en annonçant sa démission comme chef de parti.

«Avec un taux de satisfaction de 32 %, Martine Ouellet n’avait pas vraiment d’autres choix que de partir», soutient-il.

Groupe de réflexion

Après avoir fait son deuil du Bloc québécois, Christian Ouellet entend maintenant consacrer tout son temps et toutes ses énergies à la mise sur pied d’un nouveau parti fédéral voué à la défense des intérêts des Québécois.

M. Ouellet a d’ailleurs pris part, hier, à Eastman, à un exercice de réflexion sur le même sujet, en compagnie de l’ex-député bloquiste Luc Thériault et d’une trentaine de militants de Brome-Missisquoi.

«Le projet de nouveau parti fédéral en est à ses tout premiers balbutiements, mais nous avons encore un an et quelques mois pour définir sa mission et son mode de fonctionnement», précise-t-il.

L’ancien député de Brome-Missisquoi entend faire le point, dans les prochaines heures, sur la rencontre d’hier.

Dans une entrevue accordée au journal L’Avenir & Des Rivières, à la fin mai, M. Ouellet prônait la création d’une formation politique «du 21e siècle», axé sur les valeurs chères aux jeunes d’aujourd’hui (écologiste, internationaliste, ouvert sur les autres cultures, conscient des particularités régionales, partisan d’une «haute technologie humanisée», etc.).

Le nouveau parti, imaginé par Christian Ouellet, devrait aller à Ottawa pour défendre les droits et les intérêts de tous les gens vivant sur le territoire québécois, y compris les fédéralistes et les gens des Premières nations.