Sainte-Brigide-d’Iberville: Gastronome Animal tire avantage de la pandémie

ALIMENTATION ANIMALE. La pandémie, c’est bien connu, fait des gagnants et des perdants. L’entreprise Gastronome Animal compte parmi les chanceux et profite de l’engouement des citoyens pour les animaux de compagnie.

Le grossiste en alimentation animale de Sainte-Brigide-d’Iberville connaît une forte croissance et son avenir semble particulièrement prometteur.

Depuis l’entrée en scène de Pierre Gadbois et de Paul-Éric Boulanger, en 2008 à titre de propriétaires, l’entreprise a notamment délaissé son local de 32 000 pi2 de Saint-Jean-sur-Richelieu pour s’installer dans un édifice de 140 000 pi2 aux abords de la sortie 48 de l’autoroute des Cantons-de-l’Est. C’était en 2015.

Le personnel a également doublé durant la même période, passant de 45 à 80, puis à 100. «Nous opérons sur deux quarts de travail depuis maintenant deux ans et avons dû embaucher une vingtaine de personnes au cours des douze derniers mois», signale le copropriétaire Pierre Gadbois.

Qualité des produits

Comme son nom l’indique, Gastronome Animal se spécialise dans la vente d’aliments pour chats, chiens, oiseaux et rongeurs. La vente de nourriture dans les animaleries du Québec représente 80 % de son volume d’affaires. L’entreprise vend également de la litière et divers accessoires pour animaux.

«En plus de nos deux marques maison, Gabo (nourriture) et Budz (litière), nous proposons à notre clientèle plusieurs marques exclusives à titre de distributeur», précise le directeur général Vincent Lambert.

Ce dernier indique que les gens recherchent de plus en plus des produits de qualité pour leurs animaux de compagnie et voient ça comme une sorte d’investissement. À leurs yeux, une bonne nutrition est un gage de santé et peut même éviter des dépenses en soins vétérinaires.

Plus de 40 % des produits de Gastronome Animal sont fabriqués au Québec et 30 % dans le reste du Canada. L’entreprise importe également 30 % de ses produits à l’étranger, soit une centaine de conteneurs par an en provenance de l’Italie, des États-Unis et de l’Asie.

«Nous disposons d’une flotte de onze véhicules et desservons de 500 à 600 clients réguliers à la grandeur du Québec. Une dizaine de camions pleins prennent la route jour après jour pour alimenter notre clientèle. Les délais de livraison sont de l’ordre de 48 heures», ajoute le directeur de l’entrepôt, Jean-François Simard.

Main-d’oeuvre

Gastronome Animal œuvre dans un secteur considéré comme service essentiel et n’a donc pas été affectée outre mesure par la pandémie. Ses employés n’ont pas chômé au cours de la dernière année et ont d’ailleurs eu droit à une «prime COVID».

Même si tous les employés sont demeurés en poste durant la pandémie et si le taux de roulement au sein de son personnel est relativement bas, le grossiste de Sainte-Brigide-d’Iberville affiche néanmoins des besoins constants en main-d’œuvre comme la plupart des entreprises québécoises en croissance.

«Nous avons des postes à combler sur une base assez régulière, et ce, pour différentes catégories d’emploi: manutention, transport, comptabilité, marketing, etc. Voilà pourquoi nous offrons des primes de référencement aux membres de notre personnel qui nous aident à dénicher de nouvelles recrues. L’organisation d’activités familiales et de rassemblements entre employés contribue également à fidéliser notre main-d’oeuvre», résume le copropriétaire.

Il faut préciser que le personnel de l’entreprise est également affecté à la manutention des produits de Bonduelle, un transformateur de fruits et légumes de Saint-Césaire, qui loue près de 20 % de la superficie de la bâtisse à des fins d’entreposage.

«Comme nous disposons d’un peu d’espace excédentaire, cette location nous permet d’utiliser la bâtisse à son plein potentiel», ajoute le directeur de l’entrepôt.