Dix-sept élèves de l’école Saint-Romuald pédalent pour l’Ukraine
ÉDUCATION. Les 17 élèves de la classe de Lennie Sutton, enseignante de 4e année à l’école Saint-Romuald, ont décidé de faire leur part pour venir en aide aux Ukrainiens. Leurs efforts ont permis de réunir une somme de 1165 $ qui a été remise à la Croix-Rouge canadienne.
«Mes élèves voulaient se mobiliser en recueillant des dons. Nous avons donc décidé de marier la collecte de fonds au projet éducatif de l’école et aux saines habitudes de vie», explique Mme Sutton.
L’enseignante se dit agréablement surprise du montant amassé par ses élèves
«Ils se sont vraiment investis pour arriver à ce résultat. Je suis extrêmement fière d’eux!», indique-t-elle.
Promesse tenue!
En retour d’un don en argent, les participants s’étaient engagés à pédaler une minute par dollar recueilli. Ils ont honoré leur engagement en cumulant un total de 19,5 heures de vélo.
Chacun des 17 élèves devait pédaler un peu plus d’une heure, sur quatre périodes, pour atteindre son objectif en ayant recours à une bicyclette ou un pédalier fixe.
Les jeunes ont su garder leur motivation et persévérer jusqu’à la fin de la journée, encouragés par leur enseignante qui avait pris soin de préparer une table de ravitaillement à leur intention. Cette initiative leur a permis de reprendre des forces tout au long du défi et d’atteindre leur objectif avec plus de facilité.
Retombées positives
Julie Guillemette, directrice de l’école Saint-Romuald, explique que ce type de projet social aide les élèves à développer la persévérance et à cultiver leurs valeurs de partage et d’entraide.
«Les élèves de l’école m’impressionnent continuellement. Ils font preuve d’initiative et participent activement à la société avec des projets comme celui-ci. Leur apport à la cause en tant que jeunes citoyennes et citoyens est précieux», affirme-t-elle.
Les participants ont visiblement apprécié leur expérience et affichent une fierté non dissimulée.
«J’ai pédalé toute la journée et je suis très fière d’avoir pu ramasser de l’argent pour les Ukrainiennes et les Ukrainiens. Cette activité me permet de les aider et de poser un geste de générosité envers les gens qui sont touchés par la guerre», explique Maïka Dupuis, élève de 4e année.
Jacob Bilodeau abonde dans le même sens.
«Ce n’était pas trop dur, car j’étais fier de pouvoir participer à ce défi pour aider les gens dans le besoin. Ça n’arrive pas tous les jours et j’ai pédalé le plus vite possible pour la cause», indique le jeune élève.