Farnham: début d’année difficile pour la bijouterie Robitaille

FAITS DIVERS. La bijouterie Robitaille a été le théâtre d’un second vol d’importance en moins de trois mois. Des malfaiteurs se sont introduits dans le petit établissement commercial de Farnham, le soir du Nouvel An, alors que les propriétaires profitaient d’un congé bien mérité.

«Nous avons quitté notre logement vers 16h et n’avons pris connaissance du vol que vers 19h15, à notre retour à la maison», indique Marc Robitaille, qui habite aux abords de la bijouterie de la rue Principale.

Sur la base des indications fournies par la caméra de surveillance d’un commerce voisin, les malfaiteurs auraient défoncé la vitrine de côté et une porte donnant accès la bijouterie aux alentours de 18 h 20. Ils en seraient ressortis, deux minutes plus tard, avec un gros sac d’épicerie de couleur blanche.

«Il s’agit du même type de sac que la dernière fois», précise le bijoutier-propriétaire.

La Sûreté du Québec a pris la déposition des propriétaires et inspecté les lieux de manière à en apprendre un peu plus sur l’identité des suspects. Le dossier est toujours sous enquête.

De l’argent et des bijoux

Marc Robitaille n’avait toujours pas complété la liste des articles dérobés, lorsque rejoint au téléphone par L’Avenir & Des Rivières. Celui-ci est cependant en mesure de préciser qu’un comptoir mural et deux comptoirs de plancher ont été défoncés.

«Les voleurs ont choisi l’or, mais n’ont pas touché aux articles en argent. Des bagues, alliances, bracelets, breloques, chaînes de pied et boucles d’oreilles ont notamment disparu. Ils ont également dérobé les milliers de dollars qui se trouvaient dans la petite caisse», résume le commerçant.

Selon ce dernier, les malfaiteurs ne portaient pas de cagoule et auraient abandonné sur place un outil utilisé pendant leur introduction par effraction.

«Ils semblaient connaître les aises de la maison», ajoute-t-il.

Avenir incertain

Marc Robitaille et son épouse ne cachent pas leur découragement. Il faut savoir que ces derniers tentent, mais sans succès, de vendre leur commerce depuis quelques années déjà.

«Nous n’avons pas de relève et il ne semble pas non plus y avoir beaucoup d’acheteurs. Nous accueillons pourtant des clients venant d’aussi loin que de Sherbrooke, Valleyfield et Venise-en-Québec», indique l’homme de 80 ans.

À la lueur des événements du 1er janvier dernier, les propriétaires ont notamment décidé de fermer les portes de leur commerce le mercredi par mesure de sécurité.

«Je vais à Montréal cette journée-là et mon épouse ne veut pas rester seule à la bijouterie», explique M. Robitaille.

Rappelons que la conjointe du bijoutier avait reçu la visite d’un voleur armé et cagoulé, le mercredi 24 octobre, alors qu’elle se trouvait seule avec un client.

«La valeur au détail des articles dérobés lors de ce premier vol se chiffrait entre 40 000 $ et 50 000 $», précise M. Robitaille.