La bloquiste Monique Allard y a cru jusqu’à la fin
POLITIQUE. La candidate Monique Allard espérait bien faire partie de la vague bloquiste qui a déferlé sur le Québec lundi soir, mais elle aura finalement dû s’avouer vaincue.
«J’ai serré des poignées de main jusqu’à la toute fin. Je suis fière de ma campagne, car j’ai tout donné. On est venu proche d’y arriver…», indique Mme Allard.
La politicienne reconnaît que la campagne s’est avérée plus éprouvante physiquement qu’elle avait anticipé. Sa stratégie de miser essentiellement sur le porte-à-porte témoigne de sa détermination à obtenir la confiance des électeurs. «À mon âge, si je me suis lancée, c’est parce que je croyais profondément à nos chances», soutient l’ancienne dirigeante syndicale chez Postes Canada.
«Tout a commencé en avril dernier, lors de la visite d’Yves-François Blanchet à Sherbrooke, poursuit-elle. Je l’ai écouté parler du Québec, de la place des femmes et c’est à moment que la décision de me lancer s’est prise. Lorsqu’on écoute cet homme, on a envie de le suivre et d’embarquer dans son projet.»
Chose certaine, la Magogoise compte bien demeurer active pour le Bloc québécois, elle qui milite pour la cause souverainiste depuis plus d’une trentaine d’années.
«S’il y a de la place sur l’exécutif du Bloc québécois dans Brome-Missisquoi, ça m’intéresse», conclut-elle, en contenant ses émotions.