Passerelle des Pionniers: Farnham veut prendre le pouls de ses citoyens
MUNICIPAL. Jugée dangeureuse dans un récent rapport rédigé par une firme d’ingénierie, la passerelle des Pionniers fera l’objet d’une analyse approfondie de la part de la Ville de Farnham. Démolition, reconstruction, coût des travaux, ampleur du projet, échéancier, financement. À l’issue du processus, les élus présenteront les conclusions de leur quête d’informations et les scénarios potentiels aux citoyens lors d’une consultation publique.
Une restauration? Une nouvelle passerelle? L’heure est au questionnement et à la réflexion pour le moment du côté de l’administration Melchior.
«Depuis que la passerelle est fermée, sur Facebook, il y a une tendance chez les gens à l’effet qu’il faut qu’on la garde, qu’on la démolisse en vue de la reconstruire.» «Ce qu’on veut, c’est aller chercher des idées de coûts, des opinions, voir ce qui se fait ailleurs et trouver des comparables (…). C’est clair qu’on ne fera rien sans tenir une consultation publique. On veut vraiment avoir un portrait et des coûts exacts à présenter à la population afin de prendre une décision éclairée», a indiqué le maire de Farnham, Patrick Melchior.
Rappelons que la passerelle sise près du parc Israël-Larochelle et de la rivière Yamaska est interdite d’accès depuis juin dernier en raison de son piteux état.
D’ici la consultation publique prévue pour l’automne 2020 ou au cours de l’hiver 2021, la Ville, par l’entremise de son directeur général, regardera ce qui s’est fait ailleurs en province en matière d’aménagement de passerelle.
Et le coût de la facture? «C’est prématuré de donner des idées de coûts. Mais si on regarde des projets similaires comme celui d’Alma; ils ont réussi à démolir et à reconstruire une passerelle pour 2,8 M$», a mentionné le maire de Farnham.
Inaugurée à l’été 2017, la passerelle Harlaka, qui enjambe l’autoroute 20 à la hauteur de Lévis, a bénéficié quant à elle d’une enveloppe de 3,5 M$.
«Je promets qu’on n’ira pas en démolition tant qu’on ne saura pas ce qu’on fait avec la passerelle. Mon souhait, c’est qu’on réussisse à faire quelque chose qui va satisfaire le plus possible la volonté populationnelle», a ajouté l’élu.
Par ailleurs, Patrick Melchior n’écarte aucune avenue en ce qui a trait au financement d’une nouvelle passerelle.
«On est ouvert à toutes les possibilités. Il faut juste qu’on creuse là-dessus pour arriver avec quelque chose de tangible à présenter à la consultation.»
Jusqu’à nouvel ordre, les cyclistes, qui souhaitent accéder à la Route verte, doivent emprunter la rue Hôtel-de-Ville, le parc Conrad-Blain, la passerelle Eva-Dulude et la rue Yamaska Est jusqu’à la hauteur du centre de la nature.