Quoi de neuf au conseil municipal de Farnham?

MUNICIPAL. Plusieurs sujets ont retenu l’attention des observateurs  lors de l’assemblée publique de lundi.

Curé-Godbout: limite de vitesse

Le conseil municipal entreprend des démarches pour abaisser la limite de vitesse de 60 à 50 km/h sur le tronçon du chemin du Curé-Godbout délimité par les chemins Boulais et Rive-Sud. Le déplacement d’un panneau d’arrêt dans le  même secteur est également prévu.

Traitement des matières recyclables

La Ville de Farnham accorde à la compagnie Sani-Éco un contrat de cinq ans, au montant de 321 930 $ ou de 70 $ la tonne métrique, pour le traitement des matières recyclables. Il s’agit de la seule entreprise à avoir soumis une offre de service pour ce contrat. Cette dernière prend la relève de Récupération 2000 qui a mis fin à ses opérations l’été dernier.

Bacs bruns: pas de facture

Farnham a bénéficié d’une aide financière du ministère de l’Environnement couvrant une partie du coût d’achat des bacs bruns destinés à la collecte des matières organiques. La Municipalité payera la différence, de sorte que les citoyens ne seront pas facturés pour ce nouveau contenant sur roues.

Passages à niveau: étude

La Ville mandate les services d’ingénierie EXP pour la réalisation d’une étude de conformité sur les 15 passages à niveau situés dans les limites de Farnham. La firme touchera 29 000 $ pour la production de ce rapport exigé par les instances gouvernementales. «Il s’agit de vérifier l’état des traverses de chemin de fer et de déterminer les correctifs à y apporter», résume le maire Patrick Melchior.

Coordonnateur au développement touristique

Le conseil municipal procède à la création d’un poste de coordonnateur au développement touristique afin de permettre à Farnham de se positionner comme le berceau de l’agrotourisme dans Brome-Missisquoi.

«Farnham constitue la porte d’entrée de la Route des vins et de la région touristique des Cantons-de-l’Est. La Municipalité a tout intérêt à miser là-dessus», explique le maire Melchior.

Le nouvel employé prendra notamment en charge la gestion du marché public La Station gourmande, qui était jusque-là par une coopérative de solidarité.

«On ne doit pas voir cette décision comme un désaveu à l’endroit de l’ancien conseil d’administration du marché public. Il s’agit plutôt d’alléger la tâche des anciens administrateurs, qui sont également des marchands exposants pour la plupart», ajoute M. Melchior.