Stanbridge Station convoite deux bornes d’incendie privées
SÉCURITÉ INCENDIE. La Municipalité de Stanbridge Station souhaite régulariser une fois pour toutes le dossier des bornes d’incendie privées sur les terrains de l’ex-entreprise Champlain.
Dans une récente édition de son bulletin d’information, L’Info-Station, l’administration Rioux prend soin de rappeler que les bornes-fontaines en question sont privées et que «les citoyens ne peuvent prétendre qu’ils sont couverts contre le feu» en raison de la présence de ces installations. On invite par ailleurs les citoyens à en informer leurs assureurs afin d’éviter une fausse déclaration qui pourrait leur causer préjudice advenant une réclamation en lien avec un incendie.
«En apprenant que les bornes-fontaines étaient privées et n’avaient jamais appartenu à la Municipalité, on a cru bon d’aviser la population. De cette façon, la Municipalité se protège: les gens ne pourront pas dire que les autorités ne les ont pas avertis», explique le directeur général de Stanbridge Station, Bertrand Déry.
En mode solution
Le conseil municipal n’entend cependant pas en rester là et souhaite que les bornes d’incendie de l’ex-entreprise Champlain deviennent publiques.
M. Déry laisse entendre que des discussions informelles avec certains propriétaires ont déjà eu lieu et que «le dossier devrait s’activer» en février, lors du retour du maire à Stanbridge Station.
Le directeur général signale que la Municipalité souhaite conclure une entente de gré à gré veut prendre le temps de discuter avec les propriétaires afin de trouver une solution. Il n’est aucunement question d’expropriation.
«Il faut d’abord et avant tout que la Municipalité acquière une partie des terrains convoités ou obtienne des servitudes. Quand tout le monde se sera entendu, ce sera le temps de passer chez le notaire», résume-t-il.
Selon M. Déry, les conduites alimentant les bornes d’incendie arpentent deux terrains distincts. Un premier lot appartenant à une compagnie à numéro – dans laquelle Luc Dupuis a des intérêts – et un autre appartenant à la compagnie ferroviaire américaine Central, Maine & Québec (CMQ).
«Comme la CMQ est dans le dossier, ça pourrait prendre un peu plus de temps que prévu», précise M. Déry.