Une 10e édition pour le Défi André Harbec au profit de Centraide

CYCLISME. André Harbec tient la 10e édition de son défi de vélo, avec lequel il amasse des fonds pour Centraide Richelieu-Yamaska. Du 8 au 10 septembre, des cyclistes parcourront des distances de 65 ou 85 km ou un parcours en gravelle pour l’organisme.

Bon an mal an, l’événement permet d’amasser de 3000 $ à 4000 $. Cette année, M. Harbec souhaite aller chercher une somme de 5000 $.

« Avec les emplois qu’on a et tout le stress qu’on vit, faire du spinning et du vélo trois fois par semaine, c’est assez pour me calmer ! déclare André Harbec, qui est impliqué auprès de Centraide depuis quelques années. J’ai découvert qu’en étant bénévole, ça apporte du plaisir et de la satisfaction. Je suis bénévole avec des organismes où j’ai du fun. »

Les cyclistes prendront le départ au Centre de la nature de Cowansville. L’événement a été mis en place en 2014.

« Je faisais du spinning et la monitrice qui nous fait pédaler, son garçon, c’est Charles Francis, le nageur, raconte M. Harbec. Il n’avait pas l’argent pour aller compétitionner à Vancouver cette année-là, ça fait plus de 10 ans. Je me suis dit que j’allais faire un défi vélo pour amasser de l’argent pour lui. »

« Ensuite, Frances Champigny, la présidente de l’APHPBM, était ma marraine dans le club des Lions et je cherchais un organisme pour mon défi, poursuit-il. J’avais été capable de ramasser une bonne somme et ça m’a mis en forme. Je suis le premier bénéficiaire du défi ! Elle m’a suggéré d’amasser des fonds pour l’APHPBM, je suis passé de 2200 $ à 4000 $. »

UNE BONNE CAUSE

André Harbec profite de son défi pour faire le lancement de la campagne de Centraide dans Brome-Missisquoi et repartir l’offensive.

« L’an passé, dans le bilan annuel, dans Brome-Missisquoi, on a reçu plus de 200 000 $ et on a amassé 80 000 $, note-t-il. Il y a environ 120 000 $ à aller gagner. Centraide a remis 200 000 $ aux organismes de la région, mais ils n’ont pas été capables de remplir à 100 % de la demande. Et les besoins sont de plus en plus criants, avec la hausse des taux d’intérêt, entre autres. Ce n’est pas parce qu’il y a certaines personnes plus fortunées dans la région qu’on n’y voit pas de suicides, d’enfants qui ne déjeunent pas avant d’aller à l’école, qui n’ont pas de crayons pour écrire et qui n’ont pas de bottes l’hiver. »

Il a pour objectif d’aller chercher 100 000 $ cette année pour Centraide.

D’ailleurs, il lance un message aux entreprises en les invitant à contribuer davantage et prodigue des conseils aux gens plus aisés.

« Une enseignante d’université à la retraite, avec un bon fonds de pension, et son conjoint également, ils ont amassé un peu d’argent avec leurs REER et à l’extérieur, ils ont de l’immobilier aussi, donne-t-il en exemple. On leur a suggéré de donner 15 000 $ par année, ça permettait à terme de remettre plus d’argent en héritage à leurs enfants. Il faut être dédiés à baisser ses impôts, donner à un organisme de charité de confiance et être conscients que ça peut aider sa succession. »

Durant l’année 20202021, Centraide a appuyé plus d’une douzaine d’organismes de Brome-Missisquoi, soit l’APHPBM, l’Association PANDA de Bedford, l’Association Garagona, la Cellule Jeunes et familles, les centres d’action bénévole de Bedford, de Farnham et de Sutton, le Centre femmes des Cantons, le Parenfant Montérégie, les Champignoles de Farnham ainsi que les maisons des jeunes de Bedford, de Farnham et de Sutton/-Lac-Brome.