Francis Faubert prend un virage rock

Émule québécois de Johnny Cash, Francis Faubert prend ses distances avec le son country de la vieille école qu’on lui connaît. Celui qui s’est illustré en remportant le prix SOCAN de l’édition 2010 du FICG nous a offert un son pas mal plus rock jeudi soir à l’église United.

Francis Faubert est revenu faire son tour au festival, comme il en a pris l’habitude au cours des trois dernières années. Cette fois cependant, pas de contrebasse, ni de guitare de Nashville. Le trio a troqué le son lancinant pour des claviers, de la guitare électrique et une batterie bien présente.

 

Dans la très chaleureuse église anglicane transformée en salle de spectacle, une bonne foule a assisté à la prestation du diplômé de l’École nationale de la chanson. La question qui nous brûlait les lèvres: Francis Faubert prend-il un virage rock?

 

«T’as entendu ça?», répond le jeune auteur-compositeur avec un sourire en coin. «Ouais, j’avais le goût que ça sonne un peu plus et puis ça fait du bien de sortir de l’exercice de style country. C’est plus le fun à jouer pour nous aussi.»

 

Pourtant, la formule country rétro lui réussissait assez bien. Assez pour le pousser jusqu’en finale du concours Francouvertes. «C’était le fun, mais c’était un peu pépère. J’aime bien ça le cheval, mais j’ai le goût de rouler en char tsé!»

 

Avis aux fans qui attendent un nouvel album, le projet est en cours. Francis et son band prévoient utiliser la même formule maison que lors du premier ouvrage. Il se pourrait par contre que l’artiste puisse pouvoir compter sur le soutien d’une maison de disque.

 

«Il y a de l’intérêt pour ce qui s’en vient. Il y a des gens intéressés pour la formule plus rock, mais je n’ai rien à leur présenter encore, alors je les invite aux spectacles. On va voir ce qui va arriver», mentionne-t-il.