Bedford s’entend avec ses employés pour une période de cinq ans

TRAVAIL.  La Ville de Bedford et le syndicat regroupant les employés cols bleus et cols blancs viennent de parapher une nouvelle entente de cinq ans rétroactive au 1er janvier dernier et valide pour la période 2024-2028.

La dernière convention collective était échue depuis le 31 décembre dernier et les deux parties se sont rencontrées à quatre reprises avant d’en arriver à un accord.

« Nous avons regardé ce qui se donne ailleurs en se référant au tableau de l’Union des municipalités du Québec pour des villes de taille comparable et pour des descriptions de tâches équivalentes », signale le directeur général de Bedford, Richard Joyal.

Ce dernier tient à mentionner que les négociations se sont déroulées dans le respect.

« Les discussions ont été franches et ensemble nous avons trouvé des solutions gagnantes pour les deux parties », indique-t-il.

Détails de l’entente

La nouvelle convention collective prévoit une augmentation de 2,5 % en 2024 et de 3 % pour les années 2025 à 2028. Un ajustement salarial moyen de 5 % en fonction des postes occupés prend également effet dès la première année du contrat.

« Les salaires pourraient également être indexées si l’Indice des prix à la consommation (IPC) dépasse les 3 %, pour un maximum de 4 % », ajoute M. Joyal.

La contribution de l’employeur au régime d’assurance collective passe par ailleurs de 50 % à 60 %, en hausse de 10 %. Une journée s’ajoute également au calendrier des congés fériés et chômés des membres du personnel.

Identité des négociateurs

La partie patronale avait dépêché trois personnes à la table des négociations. Il s’agit du DG Richard Joyal, de la directrice générale adjointe, Catherine Nadeau, et du gérant de l’aréna, David Déry.

Les 12 employés syndiqués étaient par ailleurs représentés par Sylvain Chartier, président du syndicat local (employé col bleu), Marie-Claude Bélisle, déléguée syndicale (employée col blanc) et deux négociateurs du syndicat Unifor.

« Je tiens à souligner l’important travail effectué par l’administration municipale et le comité de négociation syndicale. Les relations harmonieuses de même que les bonnes conditions de travail sont deux facteurs indispensables pour offrir une prestation de service de qualité aux Bedfordois », souligne le maire Claude Dubois.

« Conjointement avec les représentants de l’employeur, nous sommes confiants d’avoir pu négocier une convention collective satisfaisante et qui nous assure des conditions de travail compétitives, tant au niveau monétaire qu’en terme de qualité de vie pour nos membres », ajoute le représentant national du syndicat Unifor, Marc-André Paré.