Alertes à la bombe : le Cégep de Granby touché
GRANBY. Des mesures ont été entreprises de façon préventive par le Cégep de Granby impliqué dans la vague d’alertes à la bombe qui sévit au Québec et en Ontario.
Le Cégep de Granby a confirmé avoir reçu un courriel de menaces dans la nuit de lundi à mardi.
Le message a d’abord été envoyé à l’association étudiante qui l’a ensuite acheminé à la direction de l’établissement scolaire.
«Dès qu’on a reçu le courriel, on a appelé le Service de police de Granby. Les autorités policières sont venues pour faire une fouille, une inspection dans le collège», explique le directeur général du Cégep de Granby, Yvan O’Connor.
Le Service de police de Granby assure prendre la missive au sérieux. « On prend ça au sérieux c’est certain. On a entamé des vérifications», relève le porte-parole, Guy Rousseau.
Le corps policier ne peut révéler le nombre d’effectifs entre les murs de l’établissement collégial afin d’assurer l’efficacité des techniques de vérification.
Plan d’urgence
«On a des plans d’urgence qu’on révise régulièrement. Des plans qui délèguent les responsabilités à l’ensemble du personnel dans ce genre de situation», rapporte Yvan O’Connor.
Les mesures entreprises aujourd’hui sont les mêmes pour l’ensemble du réseau collégial, assure le directeur général. « D’avoir une inspection, de relever au Service de police. D’ensuite de faire des inspections dans l’ensemble du collège».
Bien qu’en réunion tout l’avant-midi, M. O’Connor dit ne pas avoir vu de signe d’inquiétude chez les élèves ou le personnel enseignant. «Comme la menace n’est pas ciblée au Cégep de Granby, je crois que les gens ont pris ça avec un certain recul».
Val-des-Cerfs
La commission scolaire Val-des-Cerfs a confirmé qu’aucune école primaire et secondaire n’avait reçu d’alerte à la bombe.
«Selon nos informations, aucune menace ne s’est avérée dans les écoles ciblées et certaines d’entre elles, qui ont été évacuées, commencent à réintégrer les élèves. Toutefois, nous suivons la situation de très près et vous tiendrons informés de tout changement», indique Isabelle Charest, responsable des communications pour la commission scolaire.